Intervention de Philippe Gosselin

Séance en hémicycle du samedi 24 octobre 2020 à 9h00
Prorogation de l'état d'urgence sanitaire — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

Il n'y pas de « mais » : nous sommes ici des défenseurs de la santé de nos concitoyens, évidemment, mais aussi des défenseurs du droit. C'est bien la moindre des choses lorsque la Constitution, et donc le peuple par voie de référendum, en 1958, nous a confié des pouvoirs particuliers dont nous ne devons pas hésiter à utiliser la moindre des parcelles.

Mais il importe, si nous sommes à vos côtés, que les messages envoyés soient clairs. Je ne suis pas sûr que ce soit toujours le cas, tant s'en faut. Il y a eu des cafouillages au sujet des masques. Certaines directives relatives aux tests sont aujourd'hui encore parfois difficiles à comprendre, c'est peu que de le dire. Les rythmes s'allongent, des produits peuvent encore manquer, des réponses, parfois, tardent à venir. Que dire aussi des difficultés que rencontrent nombre d'entreprises ? Il y a ces restaurants, ces cafés, le secteur de l'événementiel, le monde du spectacle et de la culture et les discothèques que l'on oblige à fermer, alors que, dans d'autres lieux, on continue parfois à s'entasser – transports en commun et supermarchés, entre autres.

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