Intervention de Philippe Gosselin

Séance en hémicycle du mardi 3 novembre 2020 à 15h00
Prorogation de l'état d'urgence sanitaire — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

… puisqu'il ne s'agit pas d'un amendement de suppression de l'état d'urgence sanitaire.

Vous aurez bien noté ce qui était plus qu'une nuance : sous certaines conditions particulières et singulières, comme le fait que l'épidémie flambe dans le pays, on vous reconnaît une capacité à agir. Seulement, sans la dégrader ni l'altérer, nous voulons assurer un contrôle de l'action du Gouvernement – ce n'est pas une demande exorbitante ! Une clause de revoyure permettrait de se retrouver ici, en séance publique, pour débattre à nouveau devant la représentation nationale avant le 1er avril. Une date aussi lointaine vous arrange sans doute, car cela revient à limiter les possibilités de contrôle, mais pour notre part, nous voulons exercer un véritable contrôle démocratique.

Dès lors que le contexte évolue pratiquement de semaine en semaine, une clause de revoyure serait légitime. Prenez la main que nous vous tendons ! L'opposition n'est pas contre la réalité. Les faits sont têtus. Oui, le feu est à la maison ; oui, il faut agir ! Alors faites-nous un peu confiance : ne voyez pas nécessairement dans le groupe Les Républicains, ou dans tout autre groupe d'opposition, des ennemis, des irréductibles, alors que vous seuls auriez raison contre tous.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.