Il se fonde lui aussi sur l'article 48. À l'image du ministre Véran qui perd ses nerfs et enjoint aux oppositions de quitter l'hémicycle, l'exécutif se rend coupable d'inconséquence : laisser croire aux Français que les députés, par un vote prévoyant un simple contrôle parlementaire de l'état d'urgence et n'empêchant en rien le travail des personnels hospitaliers, seraient des fauteurs de troubles sanitaires, c'est irresponsable et démagogique.