Intervention de Lise Magnier

Séance en hémicycle du samedi 7 novembre 2020 à 9h00
Projet de loi de finances pour 2021 — Économie ; investissements d'avenir ; engagements financiers de l'État

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

Nous examinons aujourd'hui plusieurs missions et comptes spéciaux, notamment les crédits de la mission « Économie ». Cette mission, en particulier, vise à accompagner le développement de l'activité et de la compétitivité des entreprises françaises, lesquelles sont aujourd'hui très fragilisées. Cette mission vient donc appuyer le plan de relance.

Si, en 2019 et au début de 2020, les indicateurs économiques allaient dans le bon sens et présageaient une activité économique en meilleure santé, la crise sanitaire a évidemment déstabilisé notre économie. Je veux ici saluer l'ensemble des mesures d'urgence prises par le Gouvernement dès le début de l'épidémie pour soutenir nos entreprises et leurs salariés, et leur renforcement face à la deuxième vague de l'épidémie.

Cette mission budgétaire, corrélée au plan de relance, doit permettre de créer un écosystème favorisant la reprise économique de nos entreprises pour les années à venir. Nous devons pour cela continuer d'investir dans les secteurs stratégiques pour les entreprises et les territoires, le premier d'entre eux étant naturellement l'accès au numérique.

Le confinement et l'augmentation du télétravail ont montré l'urgence de couvrir en très haut débit l'ensemble du territoire, sans oublier les zones rurales. Le financement du plan France très haut débit est assuré par les crédits du programme d'investissements d'avenir et l'action du fonds national pour la société numérique, mais également par les crédits ouverts dans le programme 343, qui apportent les ressources complémentaires nécessaires au soutien des réseaux d'initiative publique des collectivités territoriales.

Je rappelle que l'objectif est double : couvrir intégralement la France en très haut débit d'ici à 2022 et assurer le déploiement de la fibre sur l'ensemble du territoire en 2025. Nous sommes toutefois très inquiets des retards dans ce déploiement, et nous ne pouvons accepter ces écarts de délais, qui creusent davantage la fracture numérique entre nos territoires.

Je suis trop souvent interpellée, dans ma circonscription de la Marne, sur les problèmes d'accès au réseau internet et téléphonique que rencontrent les habitants et surtout les entreprises, alors que c'est une solution essentielle pour leur venir en aide – je tiens d'ailleurs à exprimer toute ma solidarité à ces entrepreneurs et à ces commerçants qui vivent actuellement une période terrible. Certes, l'État lance actuellement un appel à projets pour développer des solutions numériques permettant à ces entreprises de poursuivre leur activité, mais comment faire, quand on est installé dans une commune sans débit internet digne de ce nom ?

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