Intervention de Barbara Pompili

Séance en hémicycle du lundi 9 novembre 2020 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2021 — Écologie développement et mobilité durables

Barbara Pompili, ministre de la transition écologique :

Je vous disais il y a quelques instants que ce budget se donne les moyens de ses ambitions. Vous connaissez ces ambitions, dont nous avons voté certaines ensemble : atteindre la neutralité carbone en 2050, transformer nos manières de produire, de consommer, de nous loger et de nous déplacer, faire de la société française une société respectueuse de la biodiversité, résiliente devant les effets du changement climatique et capable d'affronter les défis du siècle. C'est un combat ; c'est aussi une course contre la montre, dans laquelle le ministère de la transition écologique est en première ligne, fort de moyens plus importants. Ceux-ci sont en effet en hausse de 1,3 milliard d'euros pour atteindre, en 2021, le montant de 48,6 milliards. Grâce à ce budget historique, mon ministère entend bien accélérer la transition et agir avec détermination et célérité pour le climat, pour la biodiversité, pour les territoires et pour tous nos concitoyens. Il compte aussi agir plus vite pour la transition énergétique et le développement des énergies renouvelables, dont le budget est en hausse de 25 %. Il souhaite agir plus vite, enfin, pour protéger notre pays et nos concitoyens – notre première responsabilité, politique, humaine et historique.

Car personne ne peut plus fermer les yeux sur les effets du changement climatique. Les inondations, les sécheresses, les pluies et les événements extrêmes de toute nature sont déjà plus intenses et plus fréquents. Ne pas anticiper, se contenter de réagir sans prévoir ni prévenir, ne pas construire aujourd'hui les conditions de notre résilience de demain serait une faute impardonnable, à laquelle je me refuse. C'est la raison pour laquelle la part du budget du ministère allouée à la prévention des risques naturels majeurs est en très forte hausse, de plus de 55 %. Cela nous permettra d'être aux côtés des territoires, des élus de terrain et des habitants, dans les crises comme dans leur anticipation, pour inventer et déployer avec eux les solutions qui fonctionnent, celles qui protègent dans la durée.

Je tiens à souligner qu'il s'agit aussi d'un progrès pour le contrôle parlementaire : l'intégration du fonds dédié à la prévention des risques, le fonds Barnier, dans le budget de l'État…

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