Intervention de Jean-Paul Lecoq

Séance en hémicycle du mardi 24 novembre 2020 à 21h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2021 — Article 25 a

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Je voudrais compléter le propos de ma collègue havraise. La crise a démontré à la fois l'extrême utilité de ces emplois mais aussi leur caractère pénible, en raison d'horaires de travail morcelés par des déplacements nombreux.

Pour avoir été en contact avec ces aidants pendant des mois en cette année 2020, il y a urgence à faire de leurs emplois de vrais métiers, rémunérés par de vrais salaires, dignes des responsabilités qui leur sont confiées dans le cadre de leur travail. À l'heure actuelle, ces personnes sont pratiquement des… J'allais utiliser un terme qui ne convient pas tout à fait à la réalité. J'ose l'employer tout de même : elles sont presque réduites en esclavage, dans la mesure où elles perçoivent les salaires les plus bas et où même les associations qui voudraient les augmenter ne sont pas capables de le faire.

Par ailleurs, je vous le dis car j'ai été interpellé sur cette question, madame la ministre déléguée : dans certaines grosses associations d'aide à domicile, les employés signalent qu'ils constatent souvent un écart important entre le salaire versé à la base et les rémunérations perçues par les personnes chargées de la gestion des associations, parfois au plus haut niveau. Cette situation justifierait, au moment où nous nous apprêtons à augmenter les salaires de la base – et il faut agir en ce sens – de contrôler un peu la façon dont sont utilisés les fonds dans ces associations.

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