Intervention de Thomas Mesnier

Séance en hémicycle du mardi 1er décembre 2020 à 21h00
Amélioration du système de santé par la confiance et la simplification — Article 7 bis

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

Il a fait l'objet de plusieurs mois de concertations avec la médecine de ville, la médecine hospitalière, les pompiers et les ambulanciers, soit tous les acteurs du secours, de l'urgence et du soin non programmé, dans le cadre de la mission que j'ai menée l'année dernière avec le professeur Pierre Carli et toute une équipe dédiée.

Le service d'accès aux soins, c'est la promesse d'un meilleur accès aux soins, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, où que l'on soit sur le territoire ; c'est une réponse là où souvent, malheureusement, en France, en 2020, il n'y en a pas.

Ce service permettra de réguler les flux, en assurant aux patients un lien vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec des médecins généralistes, mais aussi, peut-être, avec d'autres professionnels de santé, en plus des dispositifs existants – l'aide médicale d'urgence, comme les autres numéros et services de secours.

Il est très important d'inscrire cet article dans la loi. Outre la création du SAS, il permettra une avancée majeure dans la cogestion entre médecine hospitalière et médecine de ville, favorisant les passerelles et le travail en commun entre ces deux mondes de la santé. On entend tout le temps qu'il faut renforcer leurs liens ; avec cet article, nous le faisons.

J'entends bien que le numéro national unique n'est pas consensuel, comme l'a rappelé M. le ministre – j'espère que nous arriverons un jour à un consensus en la matière.

Après avoir écouté de nouveau tous les acteurs – pompiers, représentants de la médecine de ville et de la médecine hospitalière – , je crois sage de renoncer à inscrire la création d'un numéro dans la loi, mais de maintenir les dispositions relatives au SAS.

La phase pilote, déjà lancée, permettra d'avancer en laissant dddqdqdqfdqaux territoires et aux professionnels de santé la liberté de s'organiser pour améliorer la réponse qu'ils apportent aux patients – c'est là tout l'intérêt du SAS.

Je vous invite donc à ne pas voter ces amendements, qui supprimeraient la belle promesse du SAS, et à adopter celui du Gouvernement.

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