Je voudrais formuler deux remarques, sur le fond et sur la forme.
Sur le fond, vous décidez, avec ces ordonnances, de faire confiance aux écosystèmes économiques, et nous souscrivons à cette vision. Personnellement, je pense que l'on va dans le bon sens. Deux faiblesses doivent toutefois être signalées, je crois : le manque de simplification, d'abord, car nos entreprises ont besoin de plus de simplicité et de lisibilité ; la lourdeur des charges, ensuite – cela ne figure pas dans ce texte, mais vous êtes attendus sur ce sujet. Le pays souffre encore de lourdeurs qui nuisent à sa compétitivité et le rendent très fragile vis-à-vis de nos concurrents européens et mondiaux. Globalement, nous allons donc dans le même sens que vous et nous vous soutenons.
Sur la forme, en revanche, je voudrais m'associer à tous les propos qui ont été tenus à la suite de l'intervention d'un de nos collègues de La République en marche. Il faut revenir à la raison : le Parlement est là pour légiférer et chaque député élu à l'Assemblée nationale a le droit de s'exprimer, d'amender et de faire valoir une différence.