Intervention de Nicole Le Peih

Séance en hémicycle du jeudi 14 janvier 2021 à 15h00
Situation du commerce et des autres secteurs touchés par la crise de la covid-19

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih :

J'aurai tout d'abord une pensée émue pour Marielle de Sarnez, présidente de la commission des affaires étrangères dont je suis membre.

Après le premier confinement, une enquête de l'observatoire Amarok a conclu à la fragilité de la santé de nos chefs d'entreprise. Cette première étude sur l'état de l'entrepreneuriat français et le redémarrage économique post-crise sanitaire se conclut par ces mots : « Il faudra certainement demain élargir le champ d'action de la santé au travail pour y englober la santé des travailleurs non-salariés. C'est un jeu gagnant-gagnant car un dirigeant qui se préoccupe de sa santé se préoccupe davantage aussi de la santé de ses salariés. Ajoutons enfin que les conséquences d'un souci de santé s'amplifient dans les petites entreprises. Plus la taille est petite plus la santé du dirigeant s'impose comme le premier capital immatériel de son entreprise ». Étant moi-même à la tête d'une TPE, ce sont des réalités que je vis tous les jours et que mes partenaires de gestion ne manquent pas de me rappeler régulièrement. Mes collègues Charlotte Parmentier-Lecocq, Carole Grandjean et Cendra Mottin s'intéressent à ces sujets dans le cadre de leurs travaux sur la santé au travail et la prévention.

Pour accélérer le déploiement des 100 milliards du plan de relance et faciliter la prise en main des dispositifs par les chefs d'entreprise en vue de la phase post-récession, il faut améliorer leur prise en charge. Pour préserver la capacité de nos entreprises à rebondir, pour assurer un retour sur investissement de notre plan de relance, nous devons accompagner ces femmes et ces hommes pleinement engagés, mais aussi fragilisés. Le cabinet Amarok et plusieurs chambres consulaires ont lancé une deuxième enquête nationale dont les résultats devraient être connus fin janvier.

Monsieur le ministre, compte tenu des efforts déployés par le Gouvernement, par les chambres consulaires, par le tissu associatif, que je remercie vivement, comment mieux coordonner les solutions propres à améliorer la santé de nos dirigeants, comment rendre l'aide apportée plus efficiente, notamment pour les travailleurs indépendants les plus isolés et donc souvent les plus fragiles ?

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