Intervention de Jean-Hugues Ratenon

Séance en hémicycle du jeudi 14 janvier 2021 à 15h00
Situation du commerce et des autres secteurs touchés par la crise de la covid-19

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Nous savons tous que l'économie du pays va mal, et ce ne sont malheureusement pas des aides inadaptées qui changeront durablement cette situation. En effet, beaucoup d'acteurs restent, hélas, sur le carreau. Ne pensez-vous pas que le pays aurait plutôt besoin d'un cap clair ? Que l'énergie et l'envie d'entreprendre devraient être libérées ? Quel que soit leur secteur d'activité, les chefs d'entreprise ne demandent pas la charité : ils veulent vivre, et faire vivre, en embauchant.

Nous constatons que vous accordez beaucoup trop d'importance aux centres commerciaux, au détriment des commerces de centres-villes et des commerces de proximité, qui représentent pourtant un enjeu majeur. Ainsi, comment comptez-vous dynamiser les centres-villes ? Où en est-on du plan de revitalisation des centres-villes, lancé en 2018 et doté de 5 milliards d'euros sur cinq ans ? Plus spécifiquement, êtes-vous favorable à l'extension de ce programme à l'ensemble des communes d'outre-mer ?

Par ailleurs, quel avenir proposez-vous aux commerces de proximité qui se trouvent dans les écarts ? Quid, également, des forains, des propriétaires de manèges, camions-bars et camions-jeux ? Comment comptez-vous les soutenir ?

La situation du monde culturel, lui aussi durement touché par la crise, est encore plus compliquée dans les outre-mer, totalement abandonnés. Comment l'État va-t-il aider ce secteur à continuer à créer, et valoriser ces créations ? Enfin, quelle réponse rapide pouvez-vous apporter au monde de l'événementiel au sens large, lui qui est, aujourd'hui, totalement sinistré ?

Même combat pour le monde sportif : les sportifs ne peuvent pratiquer que de façon réduite ; les clubs perdent des adhérents et les grands événements sont annulés, entraînant autant de pertes financières. Qu'avez-vous prévu pour ce secteur ?

Vous ne nous avez apporté, monsieur le ministre délégué, que des réponses partielles et peu précises. Sachez que les différents acteurs ont avant tout besoin de réponses claires et d'être accompagnés par une politique volontariste et forte.

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