Intervention de Bruno Studer

Séance en hémicycle du jeudi 11 février 2021 à 15h00
Respect des principes de la république — Article 21

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer :

Veuillez me laisser m'exprimer, d'autant que c'est la première fois que je prends la parole.

Vous êtes attentifs aux remontées qui nous proviennent du terrain, notamment des maires d'obédiences politiques diverses, représentées sur tous les bancs de l'Assemblée nationale, qui nous alertent sur un phénomène croissant : la déscolarisation. La rapporteure Anne Brugnera s'y est déjà longuement penchée dans le cadre des travaux de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, à travers une mission flash dont elle a rendu les conclusions en juillet 2018. Face à un phénomène qui prend chaque jour plus d'ampleur, j'ai entendu les appels répétés à davantage de contrôles. Mais peut-être est-il temps d'admettre que nous ne pourrons pas toujours tout contrôler.

Qui assure les contrôles au quotidien, sur le terrain ? Les IEN, autrement dit les inspecteurs de l'éducation nationale. Mais je préférerais qu'ils passent davantage de temps auprès des professeurs des écoles, pour les former à mieux accueillir les enfants qui ont des besoins particuliers – je songe par exemple aux situations de handicap ou de harcèlement. Les IEN doivent passer du temps auprès des professeurs pour leur apporter un regard extérieur. Chacun connaît l'ampleur du chantier que nous devons mener pour réformer l'inspection de l'éducation nationale et pour mieux accompagner les personnels et les aider à s'adapter à une société qui évolue et aux besoins particuliers qui se font jour ici ou là. Nous devrons progresser sur ce point, monsieur le ministre.

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