Intervention de Sarah El Haïry

Séance en hémicycle du jeudi 4 mars 2021 à 15h00
Effets de la crise de la covid-19 sur les enfants et la jeunesse

Sarah El Haïry, secrétaire d'état chargée de la jeunesse et de l'engagement :

Vous l'avez dit, l'espoir et l'élan sont nécessaires et ne peuvent réellement se conjuguer que si chacun est dans son rôle, apportant de l'énergie, des réponses et des solutions. Plus que jamais, le Gouvernement – l'État – , a agi de manière inédite : 7 milliards avec le plan « 1 jeune 1 solution », vous l'avez rappelé. À chacune des jeunesses correspondent des réponses, qui ont évolué depuis mars, parce que les conséquences de la crise ont changé au fur et à mesure de sa prolongation.

Vous avez évoqué l'accès à l'emploi : plus que jamais, le recrutement des jeunes a été soutenu et stimulé. Grâce au plan « 1 jeune 1 solution », 1,2 million de contrats ont été signés, ainsi que 550 000 contrats d'apprentissage – entre autres – pour ne parler que de la question économique et de l'insertion sur le marché du travail. Au-delà, plus de 600 000 jeunes ont été accompagnés et accueillis.

Vous demandez comment conjuguer nos efforts et faire converger les énergies de chacun. C'est le point évoqué par la ministre Frédérique Vidal il y a quelques minutes. La jeunesse est évidemment un enjeu pour la nation et nous pouvons tous lui apporter une réponse et l'accompagner dans cette période : les entreprises bien sûr, en lui faisant confiance, en recrutant, en créant des emplois, en ouvrant des stages ; les collectivités, en diffusant de l'information sur les solutions, mais également en apportant des compléments, comme le dispositif de la région Île-de-France que vous avez évoqué. Je salue ce dispositif, puisqu'il va dans le sens de la garantie jeunes et de l'insertion vers l'emploi. J'alerte simplement sur l'importance d'accompagner humainement et individuellement le jeune qui a besoin d'une réponse d'un montant de 500 euros. Tel est l'esprit de la garantie jeunes : sa force, au-delà de l'aide financière, est avant tout l'accompagnement humain.

Si je devais formuler un voeu, ce serait le lancement de travaux concertés avec les services de l'État, pour que l'ensemble des jeunes puissent en bénéficier, sans laisser sur le bord de la route ceux qui ont besoin d'un accompagnement humain plus fort pour retrouver une formation, recouvrer leur énergie et surmonter cette crise.

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