Intervention de Frédérique Vidal

Séance en hémicycle du jeudi 4 mars 2021 à 15h00
Effets de la crise de la covid-19 sur les enfants et la jeunesse

Frédérique Vidal, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation :

Vous avez raison de saluer le travail effectué par le service de santé universitaire et, plus généralement, par ce qu'on appelle aujourd'hui les centres de santé universitaires. Pourquoi les appelle-t-on ainsi ? Parce que, depuis quatre ans, nous accompagnons la transformation de chaque service en véritable lieu dans lequel non seulement les personnels des établissements peuvent accueillir les étudiants et les étudiantes, mais où l'on peut aussi accueillir des professionnels de santé venant de l'extérieur. Ainsi, on peut proposer dans ces centres des demi-journées ou des journées consacrées aux consultations gynécologiques ou ophtalmologiques, par exemple. Ces centres de santé permettent donc de consulter des spécialistes : bien sûr, des conventions sont passées, de manière à ce que les étudiants n'aient pas à avancer de frais.

Il y a des particularités, en effet, et souvent les femmes sont plus précaires : elles le sont de manière générale parce qu'elles occupent plus fréquemment des emplois à temps partiel ou rencontrent plus de difficultés à trouver du travail. Pour les étudiantes, j'ai annoncé la gratuité des protections périodiques, une mesure qui, loin d'être anecdotique, est une mesure de dignité visant à résoudre un problème spécifique qui touche particulièrement les étudiantes en situation de précarité.

Comme je le dis depuis le début de l'après-midi, chaque fois que les associations ou les étudiants eux-mêmes mettent sur la table leurs problèmes concrets, nous essayons d'y apporter des solutions. Les faits que vous signalez ont probablement existé, malgré l'immense implication des centres de santé universitaires, mais nous allons continuer à transformer chaque SSU en centre de santé qui pourra accueillir des spécialistes. C'est un engagement qui avait été pris et, bien sûr, nous le tiendrons.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.