Intervention de François-Michel Lambert

Séance en hémicycle du jeudi 11 mars 2021 à 9h00
Article 1er de la constitution et préservation de l'environnement — Après l'article unique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

Le débat sur ce thème est beaucoup plus apaisé qu'hier soir à minuit. Tant mieux. Je me permets tout de même de rappeler que l'Arménie vient de subir une attaque et que, dans la guerre que l'Azerbaïdjan lui a déclarée, 5 000 jeunes de 18 et 19 ans ont été tués, soit un tiers de cette classe d'âge. Chacun mesure les conséquences colossales de l'agression que l'Azerbaïdjan a fait subir à l'Arménie, laquelle a été soutenue par la Turquie, qui persiste à nier toute responsabilité dans le génocide arménien. Des personnes présentes sur le sol français relaient cette négation.

J'entends, monsieur le ministre, que vous avez l'ambition d'accompagner l'inscription dans la Constitution du délit de négation de tout génocide reconnu par la loi, mais que vous estimez qu'elle n'a pas sa place dans le texte qui nous occupe aujourd'hui. Permettez-moi donc une question assez simple : les Arméniennes, les Arméniens et tous ceux qui sont attachés à la cause arménienne peuvent-ils espérer que cette réforme constitutionnelle nous soit soumise avant la fin du quinquennat ?

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