Intervention de Michel Castellani

Séance en hémicycle du lundi 22 mars 2021 à 21h30
La dette publique : la payer ou l'annuler

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani, LT :

Le maintien des taux d'intérêt à un niveau bas autorise à augmenter l'endettement public sans en ressentir le poids : le coût marginal de l'endettement supplémentaire reste assez faible en termes de charges d'intérêt et la soutenabilité de la dette semble assurée pour le moment. On ne peut pourtant pas ignorer le danger d'une éventuelle remontée des taux d'intérêt. Une reprise de l'inflation, par exemple, serait de nature à modifier les orientations de la politique monétaire de la BCE. Elle se traduirait par une hausse des taux d'intérêt et une méfiance des marchés à l'égard de pays susceptibles de ne pas rembourser leur dette. Il est donc risqué de miser sur le fait que les taux d'intérêt vont demeurer bas à moyen et long terme. Considérez-vous que la France est prémunie face à une éventuelle augmentation des taux d'intérêt ? Je sais que la question a déjà été soulevée et que vous y avez déjà répondu en partie.

J'aimerais aussi vous interroger sur le financement du plan de relance. Dès le début de la crise sanitaire, dans le cadre du projet de loi de finances, j'avais soutenu un amendement visant à l'émission de bons du Trésor essentiellement destinés au marché intérieur. Un an plus tard, avez-vous le sentiment que suffisamment de mesures ont été prises pour que l'endettement de l'État soit davantage assumé par l'épargne intérieure, afin de minimiser les risques potentiels que recèle une détention majoritairement étrangère des titres ?

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