Intervention de Bruno Studer

Séance en hémicycle du mercredi 24 mars 2021 à 15h00
Suivi de la crise sanitaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Studer, président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Depuis un an, la crise sanitaire a bouleversé la vie de l'ensemble de nos concitoyens et affecté de très nombreux secteurs d'activité. Pas un de ceux qui relèvent de la commission que j'ai l'honneur de présider n'a été épargné : qu'il s'agisse de l'éducation, de la recherche, de la culture, des médias, des sports, des associations, de notre jeunesse, toutes les personnes concernées ont été durement frappées dans leurs activités, dans leurs vocations, dans leurs passions, dans ce qui donne du sens à la vie.

Pour les membres de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, le suivi des conséquences de la crise sanitaire est une préoccupation constante, dans le cadre d'organes spéciaux comme les groupes de travail ou les missions flash, ou des auditions de ministres, que nous invitons régulièrement. Lors d'une table ronde sur la recherche française et la covid-19, quatre chercheurs de premier plan nous ont également exposé les avancées de la recherche française en matière vaccinale et thérapeutique ; j'ai ensuite alerté la ministre de l'enseignement supérieur, Frédérique Vidal, sur les principales difficultés qu'ils ont évoquées.

Il n'est pas encore possible de présenter les conclusions de tous nos travaux alors que la situation est en perpétuelle évolution ; je m'attacherai plutôt à cerner ce qui constitue pour moi les avancées majeures de la gestion de cette crise inédite et les principaux défis auxquels nous sommes confrontés.

Le principal point positif est à mes yeux le maintien de l'ouverture des écoles, ce qui ne vous surprendra pas. Je l'ai souvent dit à l'occasion du premier confinement : l'école ne peut pas déménager sur Internet. La fermeture de l'ensemble des établissements scolaires au printemps dernier a été vécue très douloureusement par les enseignants, les élèves et leurs familles. La nécessité de maintenir les écoles ouvertes a fait l'objet d'un quasi-consensus et il est tout à l'honneur de notre pays d'avoir construit une stratégie de scolarisation reposant sur les gestes barrières et les tests. À cet égard, le développement des tests salivaires dans les écoles maternelles et élémentaires est une excellente nouvelle car les jeunes enfants les supportent beaucoup mieux que les prélèvements nasopharyngés.

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