Intervention de Jean-Louis Bourlanges

Séance en hémicycle du mercredi 24 mars 2021 à 15h00
Suivi de la crise sanitaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères :

Comme dirait Corneille, c'est un grand et triste honneur qui me revient aujourd'hui, en tant que président de la commission des affaires étrangères, celui de prolonger la parole que Marielle de Sarnez a exprimée, dans les derniers mois de sa vie, dans un formidable rapport qui montrait la pandémie dans toute sa profondeur. Son absence nous commande d'avoir le même regard qu'elle : voir les choses de haut, prendre les problèmes dans leur ensemble, afin de nous placer à un juste niveau pour relever le défi auquel nous sommes confrontés.

Marielle de Sarnez avait formulé plusieurs observations fondamentales. La première, c'est que la pandémie est un mal universel qui doit être traité comme tel. Comme aurait dit le général de Gaulle, il s'agit d'une affaire mondiale qu'une bataille franco-française ne permettrait pas de régler. Tout le monde a été frappé et c'est ensemble que nous devrons en sortir.

Cette dimension internationale est essentielle et nous oblige à penser des stratégies selon une approche multilatérale et non pas égoïste. J'ai lu récemment dans le Financial Times qu'il y avait une forme d'opposition entre une exigence scientifique de raison qui nous incite à penser que nous ne nous en sortirons qu'ensemble et une tentation politique ressentie consistant à privilégier le chacun pour soi. Il est évident que nous devons résister à cette tentation et assumer une ambition collective.

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