Les amendements de Jean-Baptiste Moreau pour ce dossier

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Monsieur le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, en mai dernier, la Commission européenne a présenté sa stratégie farm to fork, « de la ferme à la table », afin de traduire la volonté d'une transition du modèle agricole européen vers un modèle plus durable et plus respectueux de l'environnement. Cette trajectoire a été confortée par...

Ce budget est vital à la fois pour nos agriculteurs et pour la préservation de la souveraineté agricole et alimentaire française et européenne. L'autre attente concernait le verdissement de la PAC : je tenais à saluer votre détermination, monsieur le ministre, en faveur d'une harmonisation des normes européennes en matière environnementale : a...

Lorsque nous sommes entrés à l'Assemblée nationale en 2017, chers collègues, nous savions que nous devrions voter la ratification du CETA car cet accord avait déjà été signé sous le mandat du président Hollande.

Comme l'a réaffirmé hier le Président de la République, le texte de l'accord que nous avons aujourd'hui sous les yeux contient, grâce à l'action de tous, des améliorations par rapport à la version de 2017. Nous construisons pas à pas un nouveau modèle d'échanges commerciaux, entre le protectionnisme aveugle à la Trump et la naïveté libre-échan...

La réalité, cependant, est que ces échanges ne sont soumis qu'aux règles de l'OMC, qui n'incluent ni contraintes environnementales ni reconnaissance des normes et signes de qualité de l'une et l'autre partie. La réalité, c'est qu'un accord comme le CETA est la seule solution pour imposer des clauses environnementales et le respect des normes de...

En tant que petit-fils et fils d'éleveurs, étant moi-même éleveur de vaches limousines, je serais le premier, si j'avais le moindre soupçon quant à la mise en danger de l'une des filières agricoles les plus fragiles, à refuser la ratification de ce traité, mais tel n'est pas le cas.

L'agriculture française a besoin d'exporter et de créer de la valeur ajoutée sur les marchés mondiaux.

Je paraphraserai la fable d'Ésope sur le garçon qui criait au loup : à force de crier au loup au sujet du CETA, qui ne présente absolument pas de danger pour l'agriculture française, nous risquons de ne plus être entendus quand le véritable loup arrivera – et ce véritable loup porte un nom : c'est l'accord avec le MERCOSUR, qui aurait un effet ...

Nous devons cependant entendre les inquiétudes des agriculteurs et des consommateurs. L'Europe doit se doter de moyens sérieux de contrôle de la qualité des produits importés et échangés sur le marché unique. Je vous rappelle, chers collègues, que les derniers scandales alimentaires que l'Europe a connus n'étaient pas liés à de la viande canadi...

De quels moyens durables pourrons-nous disposer pour nous assurer que le dispositif de surveillance et les clauses environnementales du CETA seront bien mis en oeuvre, sur le plan national comme sur le plan européen ?

Monsieur le ministre de l'agriculture, la politique agricole commune – PAC – représente aujourd'hui 40 % du budget de l'Union européenne. Elle a permis de conserver en Europe nos exploitations à taille familiale et humaine, alors que l'agriculture mondiale est aujourd'hui dominée par les exploitations gigantesques. Les élections européennes de ...

La souveraineté alimentaire de l'Union européenne en dépend. Le Président de la République s'est d'ailleurs opposé à l'ouverture de négociations commerciales avec les États-Unis.

Il fut, hélas ! le seul et les alliés de ceux qui, dans cet hémicycle, nous accusent d'être des mondialistes ont accepté l'ouverture de ces négociations, que ce soient MM. Salvini, Di Maio et Orban, ou même Mme Merkel. Notre agriculture doit être plus résiliente face aux aléas climatiques et économiques qui se multiplient.

Nous devons également transformer notre modèle agricole, afin de lutter contre le changement climatique et l'effondrement de la biodiversité, et de mieux valoriser nos savoir-faire millénaires. Enfin, nous devons anticiper, en misant notamment sur le renouvellement des générations. Une plus grande convergence fiscale, sociale et environnement...

Il ne s'agit pas non plus de nous rabougrir et de nous renfermer sur nous-mêmes : l'agriculture française a besoin des échanges internationaux afin de valoriser et de promouvoir ses savoir-faire. Nous avons besoin d'une Union européenne agricole forte pour avoir une France agricole forte. Selon vous, monsieur le ministre, comment ces grandes o...

Monsieur le Premier ministre, au moment où certains prônent le repli sur soi, je salue le travail coordonné du Président de la République, de notre ministre de l'agriculture et de vous-même, qui a conduit hier à la signature d'un accord qui va permettre à notre agriculture d'exporter à nouveau de la viande bovine en Chine.

Alors que la consommation de viande de boeuf chute en France, elle est en plein essor en Chine, avec une forte demande de la classe moyenne. L'ouverture au monde n'est pas un danger. Les exportations agroalimentaires ont longtemps été un des fers de lance de notre balance commerciale mais, aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Les exportations do...

Monsieur le ministre de l'économie et des finances, ce matin, les salariés de l'entreprise GMS de La Souterraine, sous-traitant de Renault et de PSA, se sont rendus sur un site de production de PSA à Dompierre, dans l'Allier. Ils s'inquiètent pour l'avenir du site de La Souterraine et de leurs emplois. L'entreprise GMS a en effet été placée en...

Nous savons que vous avez mobilisé les services de l'État, les collectivités territoriales et la région Nouvelle Aquitaine. Vous avez renoué le dialogue avec, d'une part, les organisations syndicales, et d'autre part, les constructeurs Renault et PSA, qui sous votre impulsion ont annoncé de nouveaux investissements et garanti des commandes. Ce...