Les amendements de Jean-Christophe Lagarde pour ce dossier

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Pour ce qui concerne le groupe UDI, nous souhaitons que les travaux puissent reprendre, malgré deux profonds regrets. Le premier, c'est que le mépris vis-à-vis de l'Assemblée nationale, qui est la marque de fabrique de ce quinquennat et que la docilité de la majorité ne fait que faciliter,…

Le Gouvernement nous explique qu'il y a urgence – M. Véran le rappelle régulièrement, et je crois qu'il a raison. Le projet de loi permet-il de répondre à cette urgence ? C'est l'objet du débat que nous souhaitons voir reprendre. Mais – et c'est mon deuxième regret –, s'il y a urgence, l'exécutif aurait mieux fait d'éviter que nos débats soient...

…hier, c'est parce que votre Président de la République l'ouvrait un peu trop, exprimant son mépris pour la population française, commettant ainsi une faute eu égard à la fonction institutionnelle qui est la sienne. Il est écrit dans la Constitution que le Président de la République est le garant de l'unité des Français ;

pas des Français moins un, pas des Français moins 1 million, pas des Français moins 6 millions ! Il est censé être le Président de tous les Français ; avec cette interview, il a renoncé à l'être ,

puisqu'il a décrété qu'une partie de nos concitoyens n'étaient plus des Français dont, en tant que chef de l'État, il se sentait responsable. Là est le vrai irresponsable : il réside à l'Élysée.

Le groupe UDI et indépendants n'a jamais été favorable à l'obstruction, sous quelque forme que ce soit, et nous n'en avons pas vu depuis le début de la semaine.

Nous nous trouvons cependant dans une situation particulière : alors que, le 31 décembre, le Président de la République en appelait à la responsabilité, au sens civique et au bon sens, afin que ceux qui ne sont pas encore vaccinés prennent le chemin des centres de vaccination, alors que votre Gouvernement communique sur l'urgence d'adopter un p...

–, et ce fut le cas hier soir, quand le Président de la République a tenu un discours exactement inverse au respect qu'il prétend accorder à tous les Français et à l'objectif affiché du projet de loi : quand vous prétendez répondre à une urgence sanitaire, il prétend emmerder les Français qui ne sont pas vaccinés. Votre porte-parole a accusé l...

J'ai encore plus de mal à entendre le chef de l'État tenir de tels propos, lui dont la Constitution fait une institution – de même que vous êtes une institution, monsieur le Premier ministre –, et lui qui doit, à ce titre, garantir l'unité de la Nation.

Le chef du Gouvernement doit conduire la politique de la Nation. Vous avez tous deux une responsabilité, et la sienne est encore plus grande ; or, garantir l'unité de la Nation, ce n'est pas stigmatiser 5 millions de Français dont les choix lui déplaisent. Ces choix ne me plaisent pas davantage, mais il me semble que le premier rôle d'un chef d...

Un chef de l'État ne peut affirmer que les non-vaccinés sont irresponsables et ne sont plus des citoyens. En tant que chef du Gouvernement, il aurait été utile que vous vous joigniez à nos débats plus tôt. Il est désormais utile que vous assuriez à la représentation nationale que dans votre esprit – à défaut de celui du chef de l'État –, le pr...

Contrairement aux auteurs de ces amendements, je suis favorable à ce qu'on puisse vérifier, car les falsifications – voire les sollicitations – se sont multipliées. Ces dernières semaines, nous avons constaté que de nombreux Français étaient sollicités par leurs voisins qui souhaitaient emprunter un passe sanitaire et se faisaient passer pour s...