Les amendements de Jean Lassalle pour ce dossier

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Madame la ministre, madame la présidente de la commission, madame la rapporteure, mes chers collègues, il ne m'a pas échappé que ce projet de loi s'engageait dans de multiples et bonnes directions, traitant à la fois de la réforme de l'assurance chômage, de la formation professionnelle et de l'apprentissage. Le problème, voyez-vous, c'est que s...

Ayant eu l'occasion d'intervenir sur ce sujet lors de la première lecture, j'insiste aujourd'hui sur la question des moyens. Je crains en effet que ce qui bloque à présent ne continuer de bloquer encore quelque temps. J'avais aussi insisté sur le fait que l'apprentissage devrait commencer beaucoup plus jeune. Si j'avais pu mener à bien mon pro...

Je souhaite de tout mon coeur que ce texte porte ses fruits, tant l'enjeu est important. Si nous ne devions pas réussir, notre jeunesse en serait très gravement affectée. Je trouve étonnant qu'il n'y ait pas plus d'attentes, de ferveur autour de ce projet de loi. Peut-être suis-je un peu trop éloigné de Paris… Vous auriez pu employer des moyens...

Je ne veux pas être désagréable – je me rends compte que je le suis trop – mais voilà : un an après l'élection d'un nouveau président, la majorité actuelle ressemble singulièrement aux deux précédentes, dont nous savons tous comment elles ont fini…

Je vous ai suggéré, l'autre soir, de reporter ce projet de loi parce que nous ne sommes pas en mesure de le mener à bien. C'est la première fois que nous nous intéressons à la formation, aux jeunes, aux moins jeunes, au plan de vie de chacun d'entre nous. Or nous n'avons plus d'État. Peut-être le problème vient-il de ce que nous élisons des pré...

Les seuls qui fonctionnent, ce sont les préfets, qui ne sont plus que des garde-chiourme – les préfets de région, qui ne servaient d'ailleurs à rien, ont été flingués. Nous n'avons plus d'organisation territoriale : le Parti socialiste s'en est occupé.

Les régions ne servent strictement à rien et nous n'avons plus de corps intermédiaire non plus. M. le Président de la République a dit qu'il va faire rentrer de l'argent dans la sphère publique de la France et lui donner de nouveau les moyens d'agir en relançant l'Europe – il n'y a qu'à voir l'état dans lequel celle-ci se trouve !

Il a même affirmé qu'il va aller jusqu'à relancer l'économie mondiale. S'il passait un peu moins de temps à faire joujou avec Trump, ça irait un peu mieux ! Je vous le dis simplement : si vous voulez arrêter la catastrophe, arrêtez-moi tout ça ! Mettez le clocher au milieu du village ! Il faut construire un État plus simple, moderne, qui redon...

Madame la présidente, madame la ministre, permettez-moi tout d'abord de me réjouir de voir les non-inscrits à pareille fête. Si nous n'avançons pas, nous ne pouvons du moins pas dire que nous n'avons pas eu la parole ce soir.

Permettez-moi aussi de me réjouir de vous voir à la présidence, madame la présidente, et de vous voir, madame la ministre, vous, si courageuse, entourée de toutes vos compagnes. Je n'ai jamais vu une telle brochette pour présenter un texte.

Nous ne pourrons pas dire non plus que, si cela ne marche pas, ce sera la faute des femmes, parce qu'elles ont été mises en première ligne. Je pense que le Gouvernement, le Président de la République et sa majorité engagent avec ce texte un élément fondamental pour son éventuelle relance. Je crains pourtant que le Président Macron ne se soit p...

J'ai entendu depuis le début que M. le Président de la République voulait donner du sens à l'apprentissage et au droit à choisir sa vie. J'avais cru comprendre que le texte commencerait par la transmission des savoirs à l'école, dont personne ne sortirait sans avoir appris l'essentiel, tout du moins quelque chose, au minimum le français, lire, ...

Les régions avaient commencé un travail sur l'apprentissage et la formation professionnelle. D'un seul coup, on ne sait plus très bien où elles sont. Surtout, qui va payer ? Quel acteur retiendrez-vous ? Pour l'État, cela semble mal parti, avec la dette, l'Europe et, surtout, avec l'optimisme communicatif de M. le président de la Cour des comp...