Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

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Ce propos tiendra lieu de conclusion à la phase de notre débat qui s'achève. Nous arrivons au terme de l'examen de l'article 1er, dont nous avons longuement débattu. Il traite des principes généraux de la réforme, que nous avons mis en débat un par un, et combattus alinéa par alinéa. Au bout du compte, nous en restons à notre analyse. Chers co...

À l'inverse, les gains de productivité observés au cours des trente dernières années, ainsi que la diminution du temps de travail globalement nécessaire pour produire une quantité de richesses vingt fois supérieure, démontrent que les gens pourraient partir en retraite moins tard et moins pauvres, exactement comme le propose notre contre-projet...

Dans cet hémicycle, nous demeurons, avec d'autres, les partisans de la réduction du temps de travail, non seulement dans la journée, dans la semaine et dans l'année, mais dans la vie en général. Il y a là une façon alternative de répartir la richesse que les efforts de chacun offrent à la nation.

Je veux revenir sur le sous-amendement no 42397 qu'a défendu mon collègue Coquerel, pour que l'on comprenne bien l'état d'esprit qui est le nôtre. Nous sommes, d'une manière générale, pour la diminution du temps de travail : par jour, par semaine, par mois, par année – et sur toute la vie, avec l'abaissement de l'âge de la retraite. Nous avons ...

… ce qu'a illustré la gestion par le gouvernement de Lionel Jospin du passage aux 35 heures et les précédentes avancées dans ce domaine, notamment après 1981. Le régime de retraite que vous qualifiez, vous, d'insupportable, c'est-à-dire les fameux régimes spéciaux – qui sont treize en réalité – , était pour nous une préfiguration que l'on espé...

Cette histoire était pourtant le fruit d'une évaluation sérieuse. D'habitude, c'est vous, collègues de la majorité, vous, le Gouvernement, qui vous gargarisez des mots « les partenaires sociaux » – pour ma part, je ne crois pas à ce type de partenariat social – , mais le MEDEF en est lui-même à dire que vous commettez une erreur d'évaluation pa...

Je souhaite faire suite au propos de notre collègue Benoit sur la manière d'envisager la distribution du temps de travail libéré. Il explique qu'il serait d'accord pour qu'on travaille davantage dans la force de l'âge et moins le reste du temps. Quant à nous, nous posons le problème de la manière suivante : si l'on observe la tendance depuis d...

C'est pourquoi j'indiquais hier – en employant une formule qui constitue certes un raccourci – , que la retraite est une affaire de lutte de classes : parce qu'elle est au coeur de cette question de la répartition du temps libéré. Il est possible de réduire le temps de travail exigé de chaque personne, parce que les progrès du machinisme et de ...

Le groupe La France insoumise demande la suppression de l'alinéa 9 de l'article 1er au motif qu'il repose sur l'argument de la soutenabilité économique. Je ne donne pas de leçon d'économie, monsieur Lescure, je ne suis qu'un modeste spécialiste de l'humanisme au XVIe siècle. Cela n'a rien à voir, mais j'ai tout de même appris, au long de ma vi...

Je sais, cher ami, que vous souhaitez évoquer le capital, mais, à nos yeux, ce n'est que du travail accumulé pris gratuitement, car la part du travail qui n'est pas rémunérée en salaire et qui n'est pas investie en matières premières ou en murs est une richesse produite gratuitement et accumulée par l'une des deux classes.

Mon intention, monsieur Lescure, n'est en rien de donner des leçons à qui que ce soit, mais simplement de préciser comment les mots sont employés et quelle est notre vision de l'économie. Si l'on s'entend sur les mots, au moins, on sait de quoi l'on parle !

La soutenabilité économique dont il est question dans cet alinéa est une soutenabilité comptable, pas une soutenabilité économique ; cela revient à la règle d'or, à la règle de l'équilibre financier. Or la règle de l'équilibre financier n'existe pas par elle-même, elle n'existe qu'en relation avec le partage qui s'opère entre le capital et le t...

Dans ce cas, je vous dirai la suite tout à l'heure. Je suis sûr que vous allez être convaincu, cher collègue Lescure !

J'ai demandé une suspension de séance pour que l'on puisse revenir au calme. Dans une discussion, il y a une logique. Vous n'allez pas nous dire cinquante fois que nous avons déposé trop d'amendements, et nous, vous expliquer cinquante fois que, si nous l'avons fait, c'est parce que nous pensons que le débat sera bloqué à un moment donné…

… et que nous avons rattaché tout ce que nous pouvions aux premiers articles du projet de loi afin de discuter toutes les questions qui nous importent. Cela, vous le savez : il ne sert donc à rien de réitérer ces échanges. Quant à savoir ce qui est du débat parlementaire et ce qui n'en est pas, si l'on se réfère à l'histoire, on n'a pas fini d...

Je pense qu'on a raison, lorsqu'on est un législateur, de se référer au cadre large dans lequel le débat s'inscrit. Nous rejetons une logique comptable, nous vous expliquons une logique historique, et vous dites que je vous donne des cours… Que voulez-vous donc, à la fin ? Une opposition qui ne s'oppose pas, qui ne demande pas de supprimer les ...

Oui, de totalitaire ! Le totalitarisme, c'est ce côté absolument global : vous ne nous offrez aucune possibilité d'entrer dans une discussion.

Oui, l'autoritarisme, c'est souvent l'antichambre du totalitarisme. Il est temps pour vous de faire preuve de retenue. J'ai demandé une suspension de séance. Buvez un bon coup, respirez un bon bol d'air frais, cela ira mieux ensuite !

Un échange précédent a été interrompu à cause de différents incidents ; je reprends donc mon intervention. Je disais que l'évaluation économique est plus intéressante que l'évaluation comptable. C'est le sens de l'amendement défendu par Éric Coquerel. Notre collègue Lescure s'est étonné de mon propos, et un autre député a expliqué qu'il ne fa...

Il a été ainsi possible de passer d'un déficit des caisses sociales de 5,2 milliards d'euros – retraite incluse – en 1997 à un excédent de 800 millions d'euros, …