Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

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C'est un moment bien étrange que celui où nous allons discuter de la situation dans le Sahel alors que tout est déjà décidé sans que nous ayons eu l'échange qu'il était normal que, dans une démocratie, un Parlement puisse attendre du Premier ministre. Celui-ci aurait pu nous dire si, dans la phase qui a précédé l'événement inacceptable et insup...

elle est venue au Mali à l'appel des autorités maliennes, sans que cela soit démenti à quelque moment que ce soit par qui que ce soit – à part les djihadistes au moment où elle est intervenue.

La France n'a pas occupé le Mali : elle y a été présente et elle y est restée à la demande des gouvernements et des forces locales.

Enfin, la France n'est complice en aucune manière des deux coups d'État – qui, disons-le, ont constitué dans les deux cas une surprise pour elle, même si l'on peut se demander comment cela se peut dans un pays où l'on a 5 000 militaires – et n'a donc joué aucun rôle dans le report des élections dans cinq ans décidé par le pouvoir actuel, exercé...

Après cinquante-neuf soldats français tués – et de nombreux blessés – et des milliers de Maliens pris dans cette affaire, nous sommes toujours sans réponse. Nous savons combien nous ont coûté ces neuf années de guerre : 8 milliards d'euros, soit 3 millions par jour ! Qui arme et qui finance les djihadistes ? Car si cela nous a coûté une telle s...

Pour ma part, je dis à mes amis maliens que la présence de Wagner au Mali, c'est quelque chose qui va coûter très cher aux Maliens dans leur vie, dans leurs habitudes, dans leur organisation.

Personne n'a rien à gagner à voir une telle bande de voyous arriver sur un continent et s'interposer entre la volonté démocratique des peuples et sa mise en œuvre !

Pardon, collègues, si je parle fort, mais quelle douleur en pensant aux espoirs suscités au Mali après le discours du président Mitterrand à La Baule en 1990 ! Quelques mois plus tard, on avait vu le général Amadou Toumani Touré mettre un terme à la dictature du parti unique, avant qu'une élection libre ne porte au pouvoir M. Alpha Oumar Konaré...

Nous sommes prêts à changer nos méthodes dans la relation normale qui est celle des Français lorsqu'ils discutent entre eux et qu'ils ne sont pas d'accord. Nous ne sommes pas d'accord avec le Gouvernement et le Président de la République. Pour autant, nous n'acceptons pas qu'on expulse notre ambassadeur ni qu'on nous demande de partir de façon ...