Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

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Nous ne serons pas confrontés à un manque de candidats le moment venu ! Monsieur Castex, vous comptez sur une majorité qui s'est déjà divisée en trois groupes sans que l'on sache pourquoi ces gens ne se supportaient plus. Ils s'ajoutent à deux autres groupes qui soutenaient déjà le Président de la République, quoi qu'il dise. Il y a donc à pré...

Vingt-quatre fois réformée, cette Constitution est à bout de souffle. C'est le palais constitutionnel du Facteur Cheval ! Le peuple doit en redevenir le propriétaire. Cependant, rien ne vous aura convaincu : ni l'abstention suffocante constatée aux municipales, ni l'insurrection morale contre l'accumulation des richesses dans quelques mains, ni...

Il me faut conclure. Vous devez organiser un référendum et une réforme des retraites, le premier « dans les meilleurs délais », la seconde « ni maintenant ni aux calendes grecques » – comprenne qui pourra ! Monsieur Castex, méditez cette phrase du philosophe Sénèque et dites-en un mot de notre part à M. Macron : « Il n'est pas de vent favorabl...

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs, jusqu'où et jusqu'à quand notre patience sera-t-elle encore abusée ? La France insoumise attendait avec intérêt et concentration votre discours, monsieur le Premier ministre, le seul qui compte, puisqu'il sera suivi d'un vote solennel, sans lequel vous ne pourriez pas g...

J'avais prévu de convaincre ; j'en reporte le projet, car je dois me contenter d'informer et de dénoncer. Nous ne voterons pas le soutien au Gouvernement, vous le saviez.

Nous serons le seul groupe dont aucun des membres ne votera ce soutien, je veux le souligner. Mais nous ne voulons pas être seulement votre opposition, nous nous présentons comme l'alternative au monde que vous représentez. Il faut qu'il y en ait une, car le sol se dérobera bientôt sous vos pieds. Dans un pays de longue tradition démocratique ...

Le pays est d'abord riche de ses demandes. Coup de force, vous vous donnez huit jours dans cette assemblée pour disposer par le moyen des ordonnances du droit de renverser tout l'ordre public social de notre pays et sa hiérarchie des normes. Huit jours pour abolir les résultats de cent ans de luttes et de compromis sociaux. De mai 1936 à mai ...

…des 31 000 enfants sans domicile fixe, des 2 000 morts dans la rue et des 2,5 millions d'illettrés dans la grande et splendide France. Comment cela est-il possible ? N'est-ce pas là l'urgence des urgences ? Coup de force encore, cette fois-ci contre l'ordre démocratique du pays : vous pensez bouleverser tout le régime des libertés individuell...

limitez les salaires indécents des champions du CAC 40, interdisez les pantouflages, interdisez que l'on puisse être en même temps conseil d'une grande entreprise et représentant de la nation…

…bref, limitez de toutes les façons possibles le pouvoir de l'argent et donnez au peuple lui-même le pouvoir de révoquer ses élus quand il le juge nécessaire.

Le référendum révocatoire, voilà le moyen terrible et simple d'installer en tout point la démocratie sous le contrôle du peuple. Coup de force enfin, quand vous n'évoquez l'urgence écologique que pour mieux vous taire sur les urgences qui pourtant imposent des décisions immédiates. Je vous le dis avec toute la solennité possible, qui ne vous v...

Il le faut, et dans le même délai, passer aux énergies renouvelables, qui nous permettront, la France en a les moyens techniques et intellectuels, de passer à autre chose qu'au nucléaire sans rupture. Enfin, je suis bien marri de savoir que vous avez cessé le combat contre les définitions des perturbateurs endocriniens arrêtés par la Commissio...

Je n'ai que dix minutes et j'ai l'intention de m'y tenir. Monsieur le Premier ministre, on finirait par croire que vous êtes venus ici nous lire les notes de bas de page du Président de la République. Puisque celui-ci a invoqué contre nous Sieyès et Mirabeau – vous les avez à nouveau cités –, je rappellerai qu'ils n'ont été réunis que devant le...

Ce n'est pas notre cas et cela ne le sera pas avant longtemps, croyez-moi. Et il y aura bien du monde pour s'y opposer, s'il le fallait. Mais, au premier chef, souvenons-nous que Capet, le 14 juillet 1789, avait écrit pour tout commentaire dans son journal privé : rien.

À Sieyès, nous prendrons la volonté de faire que le tiers état soit toute l'assemblée nationale. D'une façon ou d'une autre, nous en sommes l'avant-poste. À Mirabeau, nous emprunterons l'idée qu'étant ici par la volonté du peuple, les gens que l'on croise dans les gares et « qui ne sont rien » ont une réplique que j'aimerais, monsieur le Premie...