Les amendements de Jean-Luc Mélenchon pour ce dossier

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Il faut remercier les auteurs de ces amendements de nous permettre d'avoir cette discussion. C'est un débat que nous avons déjà eu dans nos assemblées – j'en ai le souvenir. La vérité est qu'un usage récréatif, cela n'existe pas. Au demeurant, nous n'avons pas ici de raisons objectives qui nous permettraient d'écrire la loi ; nous ne pouvons n...

J'apprécie que l'on m'interpelle ; cela me stimule. Monsieur Fuchs, vous avez dit à juste titre que vous souhaitiez vous aussi un monde meilleur ; dont acte, je veux bien le croire. Mais, dans une telle perspective, on ne s'emploierait pas à autoriser ces pratiques. Vous plaidez que, puisque cela se fait, il faut accompagner le mouvement.

Oui, protéger, encadrer, nous connaissons ces arguments. Ce serait en quelque sorte un moindre mal. Moi, je suis du parti de la philosophe Hannah Arendt : le moindre mal, c'est toujours le mal. Donc, je m'y oppose. D'autant plus – restons dans le domaine de la philosophie – que je ne crois pas un seul instant que nous ayons besoin de connaître...

Non plus lorsqu'il a été décidé de céder la société française qui assure une qualité d'observation nocturne dans les cockpits de bateau. Il faut aller le voir au salon du Bourget, c'est admirable : en pleine nuit, vous y voyez comme en plein jour et, en touchant le cockpit, vous pouvez déterminer ce que vous voyez. Concernant les pertes de sou...

… alors qu'elle produisait 25 % des pales utilisées dans les centrales hydroélectriques. Je cite ces exemples non pas pour vous provoquer, mais pour vous signifier qu'il faut veiller à la cohérence de son argumentation.

Vous dites ensuite que nous garantirons notre souveraineté en permettant que des Français développent cette activité, et vous déplorez que nos compatriotes aillent faire des tests ailleurs, ce qu'ils ne sont pas les seuls à faire. Toutefois, je doute que vous assortissiez votre aspiration à la souveraineté de conditions telles qu'une société fr...

Je pourrais vous fournir bien d'autres cas de figure dans lesquels il est impossible d'appliquer la loi comme nous le voudrions. Faut-il pour autant y renoncer ? Il ne resterait alors de loi que celle du plus fort, et ce serait un désastre. Voilà pourquoi, lorsque nous discernons une frontière morale, lorsque nous jugeons qu'une chose, nonobst...

Je vous promets, président, de ne pas abuser de mon statut de président de groupe dans cette discussion en temps législatif programmé. Mais, puisque l'occasion se présente, poursuivons ce débat à plusieurs niveaux, qui honore notre assemblée. Marc Le Fur a eu raison de rappeler que les racines de nos engagements respectifs et opposés sont idéo...

Pour quoi faire ? À quoi bon ? Je vous mets en garde contre l'idée selon laquelle le passé aurait des droits sur le présent pour ce qui est de la construction individuelle. À mon sens, cette conviction va à l'encontre d'une certaine vision de l'humanisme, que nous partageons, me semble-t-il, et qui veut que la personne se construise hors des do...

Il ne sera pas dépassé par mon discours, ni par aucun autre, mais il soulève une interrogation qui mérite que l'on y réfléchisse et que l'on fasse un choix. Je reconnais que mon choix n'aura pas de fondement objectif. Après tout, effectivement, chacun d'entre nous est le fruit de la rencontre des éléments qui permettent la vie. Cependant, cette...