Les amendements de Jean-Marc Zulesi pour ce dossier

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Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, le groupe Les Républicains nous donne aujourd'hui l'occasion d'évoquer un enjeu qui est au coeur de la compétitivité de notre pays et de l'aménagement de notre territoire : l'agriculture française. L'avenir de la ferme France fait partie intégrante de la t...

… l'inversion de la construction des prix, qui redonnerait la main aux producteurs dans les négociations commerciales. Monsieur Viala, j'en suis convaincu, nous avons des ambitions communes pour l'agriculture française.

Il s'agit de permettre aux exploitants de vivre dignement de leur travail, d'accompagner la transformation des modèles de production, d'alléger le poids des normes. Nous partageons ces objectifs, mais nous divergeons en ce qui concerne la méthode ; en effet, si je puis me permettre, vous mettez la charrue avant les boeufs !

Votre proposition de loi a été déposée le 30 août, c'est-à-dire un mois après l'annonce officielle des États généraux de l'alimentation et deux jours après le lancement de cette grande consultation nationale.

Je sais que votre parti se veut à l'écoute des territoires, il l'a suffisamment répété lors des élections sénatoriales. Je veux donc croire que cette date n'est qu'un malheureux hasard du calendrier.

Ces États généraux de l'alimentation, qui donnent la parole aux citoyens, aux acteurs du terrain, sont d'ores et déjà un succès historique.

Dans ma circonscription des Bouches-du-Rhône, dans mon cher village de Cornillon-Confoux, près de Salon-de-Provence, un restaurateur amoureux de son terroir, un apiculteur passionné, une maraîchère en bio, le responsable d'un domaine viticole et oléicole, un locavore et un simple consommateur se sont retrouvés autour d'une table pour débattre e...

Ces États généraux sont une richesse ! Quelle autre initiative est capable de réunir une telle diversité de parcours ? Les échanges sont porteurs de solutions nouvelles pour l'alimentation française. Monsieur Viala, construisons-les ensemble ; rejoignez-nous !

Chez vous, dans l'Aveyron, deux ateliers ont déjà eu lieu et un troisième est prévu dans les jours à venir.

Rassurez-vous : la réflexion n'exclut pas l'action. Avec 75 milliards d'euros de chiffre d'affaires et plus d'un million de salariés, la ferme France est toujours la première en Europe.

Néanmoins, nous devons voir la réalité en face : nombre de nos paysans sont en souffrance. Nous entendons ce cri montant de nos campagnes ; nous ne le laisserons pas sans réponse.

Nous croyons que ce sont les idées qui germent aujourd'hui sur le territoire qui feront les belles récoltes demain.