Les amendements de Jean-Paul Lecoq pour ce dossier

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Madame la ministre, j'entends bien l'observation. Ce n'est certes pas un besoin budgétaire, mais il n'empêche qu'il s'agit d'un vrai sujet parce que ces gens pauvres sont en droit de bénéficier de cette allocation, qui leur serait très utile. Ces gens sont parfois obligés de revenir séjourner dans notre pays pour toucher leur retraite, etc. Vou...

Il serait bon que notre ministre de la recherche, de l'enseignement supérieur et de l'innovation donne quelques orientations aux organismes comme l'IFPEN. La transition énergétique se met en place – vous en avez parlé – et c'est important, mais il faudrait que vous les incitiez à accompagner aussi la transition écologique de l'économie. Je suis...

Il y a contradiction entre la position de la rapporteure et celle de la ministre. La rapporteure nous dit que l'on cherchera l'argent dans le budget du CNRS, tandis que la ministre nous explique que cela sera pris directement dans son budget. Cela me va très bien : votre réponse est celle qu'il fallait apporter. Il me semble juste que cela soit...

Monsieur le président, monsieur le ministre, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, comme nous avons déjà pu le dire, le budget de l'aide publique au développement pose de véritables problèmes de cohérence politique entre la parole présidentielle et son application gouvernementale. Dès le début de son mandat, M. Macron a émis le souhai...

A contrario, si l'effort avait été réalisé dès cette année, il aurait été possible de monter en puissance sur quatre années pour atteindre cet objectif. Nous demandons donc au Gouvernement qu'il établisse en urgence une feuille de route afin que nous puissions connaître ses objectifs. Il serait idéal que l'augmentation des crédits soit régulièr...

Il ne faut pas oublier que ces lignes budgétaires permettent à des missions internationales d'oeuvrer à résorber la faim, de faciliter la coopération internationale, d'apporter une aide humanitaire d'urgence et, au bout du compte, de travailler à la paix. Chacun le sait et vous l'avez dit vous-même, monsieur le ministre : aujourd'hui, les probl...

Il n'y pas égalité des Français devant le vélo électrique du simple fait que nous n'habitons pas un plat pays. Le dénivelé, dans ma ville, est de quatre-vingt-dix mètres. Il est plus facile de descendre que de monter.

J'enverrai des invitations à ceux qui, ici, ne connaissent pas Le Havre, pour visiter son port : vous serez les bienvenus. Le fait de conditionner l'aide à une participation des collectivités territoriales pose un vrai problème. Il ne faut pas oublier, en effet, le principe de libre administration des collectivités. Lorsqu'une région souhaite,...

Nous nous associons aussi aux conclusions des rapporteurs pour avis de la commission des affaires étrangères. Comment la France peut-elle se positionner pour rester crédible et forte au niveau international ? Le budget du ministère de l'Europe et des affaires étrangères est censé répondre à cette question. Or nous avons beau lire et relire vos...

… et le manque de personnel dans les ambassades ralentit toutes les procédures administratives pour les étrangers souhaitant se rendre en France, comme pour les expatriés. Toutes ces actions sont dommageables pour l'image de la France. N'est-ce pas un mauvais calcul ? Si l'on rajoute à cela le grand nombre de résolutions de l'ONU que la France...

Monsieur Laqhila, je n'étais pas dans l'hémicycle quand vous avez présenté votre rapport, mais je vous ai entendu dire que tous les signaux étaient au rouge. C'était également le sens de l'appel de Grigny ! Ici, on parle souvent de clivages, mais si vous-même n'étiez peut-être pas à Grigny, toutes les tendances politiques dignes – je vais le di...

J'étais aussi, à l'époque, conseiller régional, et j'ai siégé avec des conseillers régionaux du Front national. Or le Front national rejetait déjà les crédits de la politique de la ville – en l'occurrence, de sa part régionale – avant qu'on ait pu constater un quelconque échec. Pour ces conseillers régionaux, la musique qu'on fait dans ces quar...

C'est toujours la même chose, mais aujourd'hui vous avancez masqués : vous n'osez pas dire ce que vous pensez en réalité. Aujourd'hui, il faut renforcer à la fois les moyens consacrés au logement – nous ne disons pas le contraire – et ceux consacrés à la politique de la ville.

Il faut que les jeunes de ces quartiers soient fiers d'y habiter, parce qu'il s'y passe des choses extraordinaires. Il faut qu'ils puissent être embauchés, justement parce qu'ils habitent dans ces quartiers, et pour cela il faut changer de paradigme.

Il est vrai que le principe même de l'exercice, qui veut que l'on ne puisse affecter de nouveaux crédits à telle action ou tel programme qu'à condition d'en retirer ailleurs, conduit à ce genre de choses. Business France, pourquoi pas ? Stéphane Peu l'a rappelé : quand il y avait urgence – en l'occurrence, pour rembourser les 10 milliards dus à...

Vous avez bien compris, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, que nous nous efforçons tous de vous donner un maximum d'arguments pour vous éviter la plus grosse erreur, peut-être, de ce début de quinquennat. Chose étrange, chaque Président de la République a commis son erreur : pour Sarkozy, ce fut la décision, prise du jour au ...

Je termine, monsieur le président. Il est reconnu, disais-je, pour la qualité de ses investissements et des rénovations opérées dans l'agglomération havraise, et aussi pour le fait de limiter, autant que faire se peut, la vente de logements susceptibles de s'inscrire dans un parcours résidentiel. Les logements qui se vendent le mieux, au Havre…

Je termine sur ce point, monsieur le président. Les logements sociaux qui se vendent le mieux, disais-je, sont ceux situés face à la mer. Je dis bien : face à la mer ! On conçoit qu'ils se vendent bien. Mais pourquoi les pauvres n'auraient-ils plus le droit, demain, d'habiter dans des logements sociaux situés face à la mer ? Pourquoi ?