Les amendements de Jean-René Cazeneuve pour ce dossier

19 interventions trouvées.

Nous sommes très fiers d'inscrire l'équilibre financier de notre régime universel de retraite dans cet article 1er : cela nous paraît extrêmement important.

Je voudrais dire à nos camarades de La France insoumise, qui nous disent que le PIB n'est pas le bon indicateur, que j'ai lu et relu leur programme : il est fondé sur le PIB, et même sur l'augmentation de 14 % à 16 % de la part des retraites dans le PIB ! Ce que vous ne dites pas assez, et que les Français n'ont pas encore compris, c'est que vo...

Voilà ce que vous proposez ! Et vous augmentez, par la même occasion, les charges des entreprises. Avec tout ça, vous prétendez créer des emplois, et ainsi financer le régime de retraite ! Tout le monde sait que c'est contradictoire, que c'est absolument impossible.

On ne peut pas augmenter les charges des entreprises et créer des emplois. Ça n'existe nulle part ! Ce que vous proposez, c'est un déficit massif, et une banqueroute du système de retraite actuel.

Depuis quarante-cinq ans, notre pays a pris la mauvaise habitude de laisser filer le déficit budgétaire de l'État, laissant ainsi une dette aux générations futures. Nous pensons que ce n'est pas l'exemple à suivre et que le système de retraite doit être équilibré. Plus grave encore, chers collègues : en refusant la règle d'or, vous revenez sur...

Nous voulons précisément l'inverse. Bonne nouvelle : c'est nous qui, chaque année, voterons les règles qui permettront de maintenir l'équilibre dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale.

Je peux comprendre que la prise en compte de l'espérance de vie soit une idée séduisante. Il est vrai que la notion de retraite n'est pas la même selon que l'intéressé meurt à 60 ans, 70 ans, 80 ans ou 90 ans. Néanmoins, si ce critère n'a jamais été pris en compte dans les différentes réformes des retraites, ce n'est pas un hasard : c'est qu'il...

Je ne le crois pas et personne ne le propose. C'est bien pourquoi il faut travailler sur la notion de pénibilité : c'est la solution pour tenir compte des décalages d'espérance de vie. Je le pense d'autant plus qu'il n'y a pas de fatalité en la matière. Privilège de l'âge, j'ai travaillé il y a trente-cinq ans dans une verrerie et j'ai travail...

Je me demande comment on peut vouloir supprimer un alinéa fixant « un objectif de garantie d'un niveau de vie satisfaisant aux retraités, et de versement d'une retraite en rapport avec les revenus perçus pendant la vie active ».

Comment peut-on supprimer un tel principe, alors qu'il figure aujourd'hui dans le code de la sécurité sociale et dans la charte sociale européenne ?

Je me demande si ces 40 000 amendements et 700 000 sous-amendements ont été rédigés par des hommes et des femmes, ou par des robots !

Mon intervention se fonde sur l'article 100 et porte sur le bon déroulement de nos débats. Il est absolument incroyable que nos travaux soient perturbés par des tweets et des commentaires sur ces tweets. La réalité, c'est que certains de nos collègues n'assument pas leur attitude. Ils appliquent, depuis le début, une stratégie visant à bloquer ...

Mes chers collègues, après avoir déposé 40 000 amendements, vous déposez autant de sous-amendements. Si chacun donne lieu à deux minutes d'exposé, cela mobilisera le Parlement pendant vingt ans, matin, midi et soir !

Qui ne respecte pas le Parlement ? Qui ne respecte pas les parlementaires ? Qui ne respecte pas l'opposition ? Qui veut paralyser nos institutions ? Vous, puisque nous ne pouvons répondre qu'aux amendements, et non aux sous-amendements !

Lorsque vous prenez la parole pour soutenir un sous-amendement, vous ne parlez jamais de l'amendement correspondant ! Vous ne parlez pas de l'article ! C'est bien vous qui créez un climat de chaos !

Vous entendez nous faire croire que le texte n'est pas clair. Mais c'est vous qui créez de la confusion avec vos amendements et vos sous-amendements !

Si vous le permettez, monsieur le président, et si j'en ai le temps, je dirai quelques mots de l'article.

Je peine à comprendre vos arguments, mes chers collègues. Quand les régimes autonomes sont déficitaires, vous en appelez à la solidarité nationale – et vous avez raison. En revanche, quand les régimes autonomes sont bénéficiaires, vous estimez qu'ils doivent rester autonomes. Ce n'est pas notre conception de la solidarité ! La solidarité n'est ...

Nous devons aussi tenir compte des évolutions démographiques et des transformations des métiers : les régimes qui sont bénéficiaires aujourd'hui ne le seront peut-être pas demain !