Les amendements de Jean-René Cazeneuve pour ce dossier

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J'espère que le président Vigier ne m'en voudra pas de rebondir sur son rappel au règlement, et non pas de réagir à l'amendement qu'il vient de défendre. Je souhaite tout d'abord remercier sincèrement les députés des groupes d'opposition qui sont présents cet après-midi.

Comme vous le savez, nous sommes attachés au débat et regrettons depuis le début la position des oppositions : lors des discussions sur projet de loi ordinaire, ils se sont placés dans une attitude d'obstruction que personne ne peut contester ; aujourd'hui, ils pratiquent la politique de la chaise vide. Dans les deux cas, on aboutit à un débat ...

Je ne peux pas laisser passer cela. Monsieur Mélenchon, nous ne sommes pas dans une arène et votre volonté de « donner le dernier coup », …

On le sait, vous incitez à la violence tant à l'intérieur qu'en-dehors de notre hémicycle, mais cela ne me paraît pas opportun.

Revenons sur le fond de l'article 2. Pourquoi n'obtenez-vous pas de réponses à vos questions ? Parce que vous retombez dans le travers que nous avons constaté ces dernières semaines : vous ne parlez pas de l'article. Celui-ci prévoit d'intégrer les régimes de type AGIRC-ARRCO dans le régime universel, c'est-à-dire des régimes par répartition à ...

Encore un mot. Monsieur Bernalicis, vous vous plaignez d'un manque de visibilité, mais franchement, qui voit clair dans le système actuel ? Sortez de chez vous ! Il n'est pas un salarié de 40 ans capable de dire quand il partira à la retraite : les règles du système actuel sont modifiées tous les cinq ou dix ans, l'AGIRC et l'ARRCO vont changer...

Nous souhaitons tous que les pouvoirs du Parlement soient renforcés, ses compétences étendues et ses moyens de contrôle accrus. L'article 2 de ce projet de loi le prévoit. Je ne comprendrais pas que les parlementaires ne le votent pas. L'article 2 prévoit d'élargir notre champ de compétences suivant deux axes. Aujourd'hui, alors qu'une part im...

Il se fonde sur l'article 100. Pour le bon déroulement de nos débats, je voudrais m'assurer que je comprends bien ce qui est en train de se passer.

La discussion commune contient quarante amendements différents, chacun multiplié par 17. Nous sommes dans un tunnel de 700 amendements identiques

avec l'impossibilité, pour notre groupe comme pour le groupe Les Républicains, de répondre. Cela représente un tunnel d'une heure au minimum…

… avec des amendements qui n'ont aucun rapport avec le texte, qui proposent de remplacer « 2022 » par « 2062 », puis par « 2061 », « 2060 », et ce jusqu'à « 2023 ».

Quand allons-nous pouvoir débattre ? La France insoumise a joué une saison 1 où elle avait décidé de bloquer la réforme, mais elle s'est rendu compte que ce n'était pas populaire…

Nous vous avons crus sincères quand vous nous avez dit que vous vouliez débattre. Eh bien, débattons, mais supprimez ces amendements qui n'apportent rien et qui nous empêchent de répondre !

À gauche de notre hémicycle, les députés sont favorables aux régimes spéciaux, aux régimes autonomes. C'est assez logique, même si dans le même temps, ils nous reprochent d'en créer de nouveaux alors que, somme toute, ils devraient être contents ! Ma surprise vient plutôt de vous, mes chers collègues qui siégez sur les bancs de droite, dont j'...

Pour notre part, nous sommes cohérents depuis le début. Nous sommes favorables au régime universel. Pourquoi ? En regroupant tous les Français et en mettant plus d'argent, nous créons un régime beaucoup plus robuste, pérenne et capable de résister aux fluctuations démographiques de tel ou tel métier.

Je regrette, mais il faut se répéter. Dès lors que nos collègues des oppositions répètent indéfiniment ce qui a déjà été dit – j'ai presque envie de dire qu'ils radotent –

Tout est dans l'article 13. La transition durera vingt ans, c'est écrit. Que voulez-vous que l'on vous dise de plus, nous n'allons pas le répéter indéfiniment ! Encore une fois, votre objectif est de faire traîner les débats en longueur.

Nous voulons aller au terme de l'examen du texte. Vous, non, alors vous répétez toujours les mêmes discours, mais nous allons nous répéter aussi ! Nous avons tout notre temps. Nous n'offrons aucun cadeau aux plus riches, au contraire. À partir de 2027, ils verseront une contribution exceptionnelle supplémentaire, qui n'ouvrira aucun droit à la...

Vous savez très bien – toutes les organisations syndicales le disent, Piketty et tous les économistes sérieux le disent – que ce que vous proposez est au contraire une redistribution à l'envers.

Que se passera-t-il dans dix, quinze ou vingt ans, si l'on ne fait rien ? Les entrées d'argent seront inférieures aux pensions très élevées qu'il faudra verser aux cadres supérieurs, et vous aurez été complices de cette redistribution à l'envers !