Les amendements de Jeanine Dubié pour ce dossier

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La crise sociale dans laquelle la France est plongée depuis presque quatre mois est la traduction concrète des conditions de vie difficiles que connaissent nos concitoyens. Pouvoir d'achat et justice sociale, voilà les revendications que l'on entend en permanence, qui viennent de beaucoup plus loin que le mouvement des gilets jaunes et qui dép...

Et si le SMIC passait à 1 300 euros net par mois ? Cette question a été beaucoup entendue dans les manifestations des gilets jaunes, et au-delà du mouvement de contestation, l'augmentation du SMIC est une revendication plutôt largement partagée parmi la population. Pourtant, elle semble encore être une question taboue. Le Gouvernement a ainsi ...

Il est évident que nous souhaitons tous répondre positivement à la demande de hausse de pouvoir d'achat. Si cette demande n'est pas récente, elle n'a malheureusement toujours pas reçu de réponse satisfaisante.

Alors oui, en décembre dernier, nous avons dans l'urgence voté des mesures : revalorisation de la prime d'activité, prime de Noël, défiscalisation des heures supplémentaires. Mais comme leur nom l'indique, il s'agissait de mesures d'urgence. Elles n'ont pas vocation à répondre à la crise structurelle que traverse notre pays et qui fait que le t...

Ce débat, c'est celui de la juste rémunération du travail. Depuis vingt-cinq ans, la France a privilégié le recours à des politiques de baisse du coût du travail, faisant de la réduction des cotisations patronales un levier historique. Notre pays a choisi comme principal combat celui de la lutte contre le chômage. La grille de lecture qu'il s'e...

Parallèlement à la baisse des cotisations, parfois injustement appelées « charges » alors qu'elles sont un investissement dans notre système de protection sociale, l'État a mis en place des compléments de revenus sous la forme de prestations sociales, tant et si bien que, dans le revenu des ménages, la part des transferts sociaux a fortement pr...

Certes, certaines compétences sont plus rares, certains métiers imposent de longues études, mais cela peut-il justifier que celui qui gagnait autrefois cinq fois plus qu'un autre gagne aujourd'hui vingt, voire cent fois plus ?

La réalité est que la part du salaire dans la valeur ajoutée ne fait que diminuer – d'ailleurs, le CICE y a contribué. En effet, le taux de marge des grandes entreprises s'est considérablement redressé depuis la crise. La baisse des cotisations patronales ne répond donc pas au problème de l'inégale répartition des richesses. Or l'augmentation ...