Les amendements de Joachim Son-Forget pour ce dossier

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M. Véran n'est plus là. C'est dommage, car nous partageons une profession commune – ou, tout du moins, un intérêt commun pour la médecine du cerveau. Il se trouve que j'ai travaillé pendant de nombreuses années sur un sujet dont on ne parle pas ici, celui de la perception du sujet juste avant sa mort et des expériences dites extracorporelles et...

Ayant longuement approfondi ce sujet auquel peu de monde travaille dans deux laboratoires spécialisés, j'ai de graves doutes quant à la différence entre notre projection du ressenti douloureux de l'autre et l'expérience réelle vécue par celui qui est en train de lâcher prise. J'ajouterai ensuite, sur un plan plus politique que médical, que j'a...

Permettez-moi de m'indigner de ce que la parole ne m'ait pas été accordée quand je la demandais, madame la présidente. J'ai déposé une dizaine d'amendements et j'ai été bien magnanime de ne pas les défendre dans leur intégralité pour éviter l'obstruction et permettre au débat d'avancer.

J'ai demandé la parole à plusieurs reprises depuis une heure, en vain. Nous allons bientôt interrompre l'examen du texte et je demande à pouvoir m'exprimer.

Certaines coïncidences sont significatives. Le dimanche de Pâques, les auteurs d'une pétition publiée par le Journal du dimanche demandaient l'allongement des délais légaux d'accès à l'IVG au début du stade foetal tandis que dans une autre pétition, signée par de nombreuses stars du show-business, on demandait la légalisation de l'euthanasie, d...

Vous connaissez mon attachement, en tant que vice-président du groupe d'amitié France-Israël, pour Israël et pour la communauté juive. Il est troublant de penser que, pendant que nous célébrons, à travers la résilience dont ont fait preuve ces personnes, la résistance du vivant dans une situation extrême, on puisse saluer des médecins de la mor...

J'ai choisi la médecine par vocation, et même en imaginant la souffrance de l'autre, une souffrance qui le plus souvent paraît insupportable à nos yeux, je ne suis pas prêt à donner la mort. Monsieur Falorni, vous entretenez une illusion en prétendant qu'une personne qui consent à être achevée par autrui accomplit un acte de liberté. En tant q...

Se donner la mort est un acte que je ne pourrais qualifier de courageux en tant que médecin parce que mon travail, c'est d'empêcher les gens d'en finir avec leurs jours, mais c'est un acte difficile auquel beaucoup renoncent parce qu'ils ont peur des conséquences d'un suicide raté, parce que leur état dépressif a pris fin ou bien parce qu'entou...