Les amendements de Joël Aviragnet pour ce dossier

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Je ferai trois réflexions. Tout d'abord, madame la ministre, j'ai un autre critère à vous proposer pour le zonage. Je suis bien placé pour en parler car, dans ma circonscription, à Saint-Gaudens, le zonage, inadapté, ne tient pas compte de la réalité, en particulier des départs à la retraite des derniers médecins : je vous ai alertée plusieurs ...

Il y a bien longtemps que l'on évoque cette solution et il me semble que l'idée fait son chemin. Je veux bien entendre que ce soit contre-productif, monsieur Door, mais la situation nous laisse-t-elle le choix ? Vous nous proposez un plan, madame la ministre, mais vous continuez à faire et à penser comme si la réalité n'était pas ce qu'elle es...

Je peux finir ? Vous ne détenez pas toutes les solutions. Vous pensez tout savoir et tout résoudre : on voit le résultat ! La situation est telle qu'aujourd'hui les gens n'en peuvent plus. Ils ont exposé des doléances, ils sont descendus dans la rue. Il faut les entendre.

Toujours dans la même idée, il s'agit de faire en sorte que le contenu de la formation pratique permette d'expérimenter d'autres pratiques professionnelles dans d'autres territoires afin, une fois encore, de lutter contre la désertification médicale, d'offrir des opportunités, d'aller vers ces territoires, de les investir, de le faire en lien a...

Il vise, lui aussi, à ériger en objectif de la politique de santé l'égalité d'accès aux professions médicales et paramédicales pour les personnes en situation de handicap. Je voudrais cependant revenir sur ce que j'ai entendu tout à l'heure. Vous avez dit, madame la ministre de l'enseignement supérieur, que, pour qu'un étudiant en médecine eff...

Face à des situations dramatiques comme celle que nous connaissons actuellement, on ne peut pas simplement parler d'envie. Nous sommes des élus, nous sommes là pour résoudre des questions extrêmement urgentes, dramatiques pour les gens. On ne leur demande pas, quand ils n'ont plus de médecin référent, s'ils ont envie d'aller ailleurs ou pas, pa...

Je sais bien, madame la ministre, que les médecins ne sont pas des fonctionnaires. Toutefois, il me semble que c'est quand même la sécurité sociale qui les paye, et ce dans divers domaines, comme l'activité de maître de stage. Donc cela vaut quand même quelques engagements en retour envers la population et la République.

Le présent amendement propose que parmi les critères de sélection retenus pour accéder en deuxième ou troisième année de médecine, pharmacie, odontologie ou en maïeutique figure le projet professionnel d'un étudiant qui s'engage à exercer en zone sous-dense. Nous cherchons tous des mesures pour lutter contre la désertification médicale : en voi...

Je suis tout à fait d'accord avec vous, madame la ministre : il faut développer les contrats d'engagement de service public. Mais vous savez comme moi qu'ils ne concernent qu'un étudiant sur treize : c'est nettement insuffisant au regard de la situation des territoires sous-dotés. Il ne s'agit pas d'une mesure coercitive puisqu'elle concerne un...

Je salue la fin des ECN, mais je m'inquiète d'un amendement déposé par M. le rapporteur Thomas Mesnier relatif aux stages dans les zones sous-denses. Mme Dufeu-Schubert, de la majorité, a déposé un autre amendement, de bon sens, afin de favoriser l'arrivée de médecins dans les zones sous-denses, notamment les zones rurales, telles que Saint-Gau...

Merci, madame la députée. Vous avez très bien expliqué ce qu'il en est. Pour ma part, je suis perplexe : vous parliez d'éloignement, madame la ministre, en arguant que les zones rurales sont très loin des facultés. Mais les zones sous-denses ne se trouvent pas seulement dans les territoires ruraux, elles comprennent aussi des banlieues de grand...

Cet amendement concerne la formation relative aux violences faites aux femmes, aux stéréotypes de genre et au respect du corps d'autrui. Comment peut-on s'opposer à la prévention des violences conjugales et à toutes les violences de ce type, en particulier liées au sexe, ajouterai-je ?

Je voudrais rappeler que le sujet dont nous discutons avait été présenté comme une priorité du quinquennat. J'entends bien que c'est une question non pas de formation théorique mais, comme vous l'avez très bien dit, de « savoir être », qui concerne le positionnement, la sensibilité, la relation du médecin au patient, sa capacité à entendre, au ...

Il s'inscrit dans la série des formations à insérer dans la loi, si bien que vous n'y serez pas favorable. Il vise à intégrer dans la formation professionnelle initiale et continue des modules relatifs aux différentes formes de refus de soins. Nous nous devons de traiter ce sujet tout à fait majeur.

J'entends que votre avis est défavorable, mais j'aimerais être rassuré. Je suppose que ce module fait partie du cursus initial ; si tel n'était pas le cas, il faudrait l'insérer dans la formation continue, car ce sujet concerne beaucoup de nos concitoyens.

Il porte lui aussi sur la formation des étudiants en médecine : il vise à intégrer au texte la mention du tiers payant comme outil de facilitation de l'accès aux soins, ce qui vous tient à coeur, on le sait, madame la ministre. Si vous indiquez que vous le mentionnerez dans le courrier que vous avez évoqué tout à l'heure, je retire l'amendement.

Le présent texte, avec lequel vous entendez réorganiser l'offre de santé, ne répond pas à la préoccupation principale des Français : l'absence de médecins dans la plupart de nos territoires. Ce n'est pas la pseudo-suppression du numerus clausus qui suffira pour que soient formés les médecins généralistes et spécialistes qui font cruellement déf...

Cet amendement, qui vise à lutter la désertification médicale, montre que nous pouvons aussi être force de proposition.

 « Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark » : dans la tragique histoire d'Hamlet, prince du Danemark, Shakespeare prête sa plume à Marcellus pour décrire la trahison et la corruption généralisée qui sévissent, malgré les apparences d'ordre et de grandeur du royaume. Madame la ministre, je crains qu'il y ait aussi quelques duperies...

Il fallait le dire, c'est fait ! Chacun, en conscience, sera libre de son choix. N'allez pas vous imaginer, chers collègues, qu'il s'agit d'un sujet annexe. C'est de la démocratie même dont il s'agit. Saviez-vous, par exemple, que 65,9 % des amendements adoptés en commission ont pour premier signataire des députés médecins ?