Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

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Il porte sur un sujet que nous avons déjà abordé, monsieur le ministre : au-delà des langues, il y a les cultures. Je suis frappé de constater que l'on enseigne souvent beaucoup de choses aux jeunes enfants, par exemple l'évolution du climat dans le sud-est asiatique, mais pas ce qui se passe au plus près de chez eux ! Pourtant la patrie n'est ...

… et qu'en arrivant à Paris en 1789 les députés bretons se sont rassemblés et ont créé ce qui allait devenir le club des Jacobins !

Ils doivent savoir tout cela car l'histoire est un élément d'appropriation. Fait notable, il est fréquent, comme vous pourriez le constater en venant chez nous, que ceux qui rejoignent les écoles de type Diwan ne soient pas d'origine bretonne, il arrive même qu'ils soient d'origine étrangère : ils veulent s'insérer, s'investir et découvrir et i...

… notamment en vue d'un prochain mandat. Pourriez-vous nous indiquer, monsieur le ministre, où nous en sommes en matière d'enseignement de la culture locale, si important pour que chaque enfant sache où il est, d'où il vient, qui l'a précédé, …

… bref, en quelque sorte, de qui il peut être fier ? C'est un élément d'appropriation qui me semble essentiel.

Que de temps pour faire admettre une évidence : les langues de France sont notre chance ! Notre diversité n'est pas un problème, bien au contraire, c'est une chance – la diversité linguistique, en particulier, qui est un patrimoine fragile autant que précieux.

Il s'agit ici de nos langues : le breton, le gallo, le basque, le catalan, le corse, l'alsacien, le flamand, tous les créoles, toutes les langues de l'outre-mer – je parle pour notre collègue Kamardine qui ne peut pas être des nôtres aujourd'hui. Certains, du fait de leurs origines, sont plus sensibles que d'autres à ce sujet. C'est mon cas. J...

Pourquoi cette transmission suscite-t-elle autant de suspicions, au point que le verbe « baragouiner » a été récemment utilisé dans cet hémicycle par l'un de vos collègues, monsieur le ministre ? C'est un mot méprisant que je croyais d'un autre temps, créé pour moquer des soldats bretons qui n'en étaient pas moins français et qui ont, à l'occas...

Je sais, monsieur le ministre, que vous ne tombez jamais dans ce type de caricature et que vous êtes intellectuellement partagé sur ces sujets. Il faut savoir dénoncer cet excès de jacobinisme – pour ma part, je ne suis pas du tout jacobin, cher collègue Wulfranc – , qui a fait tant de mal à notre pays et qui a trop longtemps méprisé langues e...

… qui ternit ce texte et le réduit trop sensiblement. Le groupe Les Républicains, lui, a soutenu ce texte dès sa première lecture ici, puis au Sénat où nous sommes majoritaires. Il l'a fait parce que ce texte se situe dans la logique de la révision constitutionnelle que nous avons voulue et adoptée en 2008. Nous n'avons donc aucune ambiguïté su...

Monsieur le ministre, je me réjouis de votre réponse sur la culture. Elle est intéressante même si elle est sans effet sur le présent texte. Nous prenons toutefois date. Ayant à l'esprit l'oeuvre de la grande Simone Weil, j'ai la conviction que nous devons réapprendre la culture de l'enracinement, car il permet de se situer dans le temps et da...

… et certaines régions de notre territoire comme l'Alsace. Être doté d'une personnalité forte est une chance dans la mondialisation, une occasion aussi d'aller loin, d'entrer en contact avec les autres – mais à partir de ce que l'on est. Rendez-vous est donc pris, monsieur le ministre. Je retiens pour les textes à venir votre intérêt pour les ...

J'ai apprécié vos réponses sur la culture régionale, monsieur le ministre. Cependant, l'une des difficultés, que révèle clairement l'amendement de notre collègue Di Filippo, réside dans l'application sur le terrain des principes que nous sommes sur le point d'adopter – ce qui constitue en soi un vrai progrès.

Cela implique plusieurs choses : d'abord, que vous donniez des instructions concrètes – mais je n'ai pas de raison d'en douter ; ensuite, que les recteurs opèrent un véritable suivi, ce sur quoi je suis plus inquiet. La convention qui doit être signée entre la région Bretagne et l'État sur l'enseignement des langues régionales constitue un suj...

Cinq mille personnes : c'est dire que la proposition de loi que nous allons adopter, et sa traduction concrète, revêt une grande importance pour toutes ces personnes. Or j'aimerais que les recteurs se mobilisent, mais je reste inquiet. Le recteur de notre académie est, hélas, occupé ailleurs : il vient de publier un livre avec le candidat à la ...

Cela n'existait pas autrefois. On m'avait bien dit que le monde changeait mais je n'avais pas pris conscience de changements si rapides. Quoi qu'il en soit, ce que je souhaite, monsieur le ministre, c'est que vous donniez des instructions précises pour que la loi que nous voterons se traduise très concrètement en mesures explicites sur le plan ...

Nous avons fait du bon travail, et nous avons progressé. Nous nous sommes montrés fidèles aux engagements constitutionnels pris en 2008 quand, pour la première fois dans l'histoire de la France, les langues régionales ont été reconnues, dans la constitution de la Ve République. Une étape avait alors été franchie. Les langues régionales ne sont ...

Oui, elles sont une richesse aussi précieuse que fragile. Il fallait transformer l'essai de 2008. Certes, nous attendons toujours une avancée– je l'ai dit à titre personnel – : l'adoption de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. De nombreux pays européens ont franchi ce pas, mais pas le nôtre – ce sera pour les années à ...

Aussi avons-nous encore plus besoin que d'autres d'un enseignement de notre langue régionale à l'école. La méthode de l'immersion présente un grand intérêt à cet égard, et je me réjouis qu'elle ait été validée. Nous avons aussi validé le principe du financement de l'enseignement des langues régionales ; car il y a la liberté abstraite, mais il...

Je note également, monsieur le ministre, que vos propos sont encourageants à deux égards. En matière de culture, tout d'abord, vous admettez que les jeunes doivent recevoir des éléments d'information sur l'histoire et la géographie locales ; l'enracinement, ça compte ! Ensuite, j'ai bien noté vos propos relatifs aux options au baccalauréat. Il ...