Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

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… et que je suis à la tête d'un groupe divers et varié qui intègre des élus du MODEM très engagés dans le combat pour les langues régionales. Je pense en particulier à Mme Isabelle Le Bal, que je salue…

… une combattante des langues régionales, membre du MODEM, qui comprendra difficilement votre attitude, mes chers collègues. On ne peut pas estimer en permanence qu'une cause est bonne sur le fond, mais que ce n'est pas le moment de voter en sa faveur, que les propositions ne sont pas adaptées, qu'il faut changer une phrase ou une virgule… Tôt ...

Je le dis en particulier à ceux qui font preuve, me semble-t-il, d'une hypocrisie qui n'est pas à la hauteur du sujet qui nous occupe.

L'objectif de cet amendement est très modeste : autoriser une certaine sensibilisation aux langues et aux cultures régionales. Pour les élèves et les étudiants, cette sensibilisation peut être organisée dans les établissements. Ce n'est pas une obligation, mais une simple possibilité ; si ce genre de choses n'est pas admis, je ne vois pas très ...

L'immersion est indispensable si nous voulons pérenniser nos langues. Qu'est-ce que l'immersion ? Le fait de permettre à un jeune, à un enfant, d'entendre parler une langue non seulement en cours, mais à la cantine ou dans d'autres activités. C'est une pédagogie très positive pour les langues régionales, mais aussi pour la langue française. Les...

Je me rallie aux amendements nos 53 et 69, et retire donc le mien. Il faut résoudre ce problème très agaçant. Pour ma part, je ne fais confiance ni à la circulaire ni au décret. Il y a sur ce sujet une telle réticence d'une partie de la magistrature, qu'il faut que nous légiférions très clairement. Ces signes traditionnels existent et ils ne he...

Le groupe Les Républicains votera bien évidemment cette proposition de loi, qui constitue un texte positif et intéressant, bien que limité. Nous regrettons, en particulier, qu'il n'ait pas été enrichi des dispositions sur l'immersion que nous avons proposées. L'immersion est le moyen de pérenniser les langues régionales. Elle représente une fo...

Je me réjouis que grâce à l'initiative de Paul Molac, nous ayons l'occasion d'évoquer la belle et grande question des langues régionales. Cette occasion se présente une ou deux fois dans une législature ; ne la laissons pas passer !

Nos langues représentent une richesse – vous le reconnaissez, monsieur le ministre – qu'il faut préserver et diffuser. Leur situation est très inégale. Il y a quelques éléments positifs, en particulier pour le basque qui profite de la proximité d'une région où cette langue est parlée couramment. Mais ne nous leurrons pas : il y a aussi des diff...

Ce serait un geste de réconciliation. Tous les moyens ont été utilisés, même la loi Toubon, qui n'était pas du tout conçue pour combattre les langues régionales, mais le franglais et l'intrusion excessive de l'anglais dans notre vocabulaire.

Des évolutions sont intervenues. M. le rapporteur a insisté sur la réforme constitutionnelle : j'y ai joué un rôle modeste, mais j'en suis fier.

C'est une réforme réelle et il faut reconnaître le rôle qu'a joué le président de la République de l'époque, Nicolas Sarkozy, en acceptant cette évolution qui n'avait rien d'évident.

 « Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France » : ce devait être le premier étage de la fusée, mais les étages suivants font défaut. Les socialistes, dont on pouvait attendre beaucoup, n'ont rien fait, reconnaissons-le ! Monsieur le ministre, le Gouvernement va beaucoup parler de différenciation et de décentralisation. C'es...

Et puis il y a l'affaire du tilde. J'ai bien noté que même le président de notre assemblée s'en est occupé ; c'est une bonne chose. Je note plus encore que le Sénat a voté à l'unanimité une loi – c'est mieux qu'un décret ! – autorisant le tilde. Celui-ci figure sur le nom de membres du Gouvernement ; pourquoi ne figurerait-il pas sur les prénom...

Mes chers collègues, l'enseignement est le coeur du sujet. Paul Molac l'a dit : c'est le vecteur de la transmission des langues régionales.

Il ne faudrait pas que cette loi soit vidée de l'essentiel, à savoir des dispositions relatives à l'enseignement. Le temps nous est compté : nous n'aurons pas trente-six occasions, cher monsieur Kerlogot – par exemple. Il faut saisir cette occasion-là pour faire passer une belle et grande loi, qui portera le nom de Paul Molac et qui honorera no...