Les amendements de Marie-Christine Dalloz pour ce dossier

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Ma question s'adresse à monsieur le Premier ministre. Le quinquennat s'achève, les milliards pleuvent et les désastres budgétaires sont réels. Vous portez la responsabilité du renoncement à maîtriser l'endettement de notre pays. Alors que nos finances publiques n'ont jamais été aussi dégradées, voilà que vous préférez dissimuler vos erreurs plu...

C'est en effet près de 100 milliards de dettes qui ont été masquées par un tour de passe-passe opéré sur les marchés financiers au moyen des primes d'émission, une technique déjà dénoncée en 2016 par la Cour des comptes.

La vraie dette publique devrait donc frôler les 120 % du PIB à la fin de cette année plutôt que de s'établir à 115,6 % comme le prévoyait le budget insincère du Gouvernement. Nous avons abordé la crise dans une situation bien plus dégradée que nos partenaires et nous en payons le prix fort.

Je ne parle pas des dépenses d'urgence mises en œuvre pendant la crise sanitaire, mais bien de l'abandon des réformes structurelles promises par le candidat Macron. Vos choix sont le résultat d'un manque de courage politique. La réalité, c'est que la comptabilité du « en même temps » laissera des traces indélébiles sur nos finances publiques…

…et que la France subit un véritable déclassement au plan européen. Monsieur le Premier ministre, quand allez-vous ranger votre carnet de chèques électoral ?

…premièrement, les 100 milliards dont je parlais ne se situent pas à ce niveau : nous retrouvons là votre marque de fabrique.

Deuxièmement, depuis l'arrivée au pouvoir de votre majorité, les dépenses publiques ont explosé par rapport au précédent quinquennat, celui de François Hollande, qui n'était tout de même pas une réussite sur ce point.

Il n'y a pas de quoi être fier ! La réalité, c'est que le Premier ministre et le Président de la République tirent leur carnet de chèques à chaque sortie. Ces dépenses de campagne électorale sont inacceptables !

Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. La France entamera demain une étape importante de son déconfinement. Après de longs mois d'attente et de nombreux sacrifices, les Français pourront enfin renouer avec la culture et un début de vie sociale. Nos acteurs économiques, tous secteurs confondus, ont été durablement et durement touchés p...

En retard sur les tests, en retard sur les masques, en retard sur les vaccins et en retard sur les séquençages de génome : voilà le bilan de votre Gouvernement.

Monsieur le Premier ministre, vous êtes en poste à Matignon depuis cent jours et vous augmentez déjà les taxes des Français. Je veux parler du durcissement sans précédent du malus écologique sur l'automobile prévu dans le budget pour 2021 qui alourdira considérablement l'achat d'un véhicule neuf dès le 1er janvier. À l'origine, le malus avait ...

Nous tenons là un exemple frappant d'une écologie exclusivement punitive servant surtout de prétexte pour faire la poche de nos concitoyens.

Cette politique budgétaire injuste touchera directement le portefeuille des ménages mais, de surcroît, elle sera suicidaire pour les fleurons industriels français de l'automobile, gravement affectés, et mettra en péril des milliers d'emplois. Le « en même temps » a ses limites et s'avère même dangereux. N'est-ce pas particulièrement incohérent...

Ma question s'adressait à M. le Premier ministre. Voici le troisième projet de loi de finances rectificative – PLFR. Tous les indicateurs macroéconomiques sont dans le rouge : prévision de déficit à 11,4 % du produit intérieur brut – PIB – et explosion littérale de la dette, qui atteint 121 %. Les perspectives sont particulièrement inquiétantes...

Le Gouvernement ne propose qu'une annulation des seules charges sociales, alors que nous réclamons également des exonérations de charges fiscales. Les demandes de report de charges dépassent les 30 milliards d'euros, mais les annulations de charges proposées dans le PLFR s'établissent à 3 milliards d'euros, soit 10 % de ce chiffre. Le groupe L...

Vous oubliez une chose : la situation dans laquelle se trouvait la France au moment d'aborder la crise, en matière de dette comme de déficit, était la plus défavorable d'Europe.

Tel est bien le problème que nous rencontrons aujourd'hui : nous n'avons pas les moyens de financer un vrai plan de relance.

Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. Contrairement à ce que d'aucuns laissent entendre, le classement des départements en zone rouge ou verte a de lourdes conséquences pour certains territoires – pour le Jura tout particulièrement, mais aussi, par exemple, pour le Doubs. En 2019, le Jura représentait à lui seul 34 % des nuitées réser...

Monsieur le Premier ministre, la France consacre 5,7 % de ses dépenses de santé à l'administration du système. Ce chiffre nous situe juste derrière les États-Unis. Ce sont là des moyens qui pourraient être affectés à la politique de soins. Aujourd'hui, partout en France, près de 1 000 médecins hospitaliers ont démissionné de leurs fonctions ad...

Vous leur demandez sans cesse du temps, mais le temps est devenu un luxe alors que notre hôpital public connaît depuis neuf mois une crise sans précédent, alors qu'il se meurt, et que vous jouez au pompier pyromane. Manque d'écoute, manque de considération, manque de moyens : les revendications du personnel sont claires. Or vous lui imposez enc...