Les amendements de Marine Le Pen pour ce dossier

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Cela fait deux jours que l'on vous entend nous prendre pour des gamins de quatre ans, et vous prendre pour des instituteurs qui diraient : « Allez, maintenant c'est fini, on reprend le travail ! » Vous croyez pouvoir siffler la fin de la récréation. Il y a juste une chose que vous n'avez pas comprise : ce n'est pas une récréation !

Ce qui se passe ici est éminemment grave et nous travaillons, figurez-vous ! Nous travaillons à défendre la démocratie, nous travaillons à défendre l'État de droit, ce que manifestement vous ne faites pas !

Nous travaillons à défendre les valeurs de la République, valeurs auxquelles nous sommes attachés. Nous sommes confrontés à une situation grave : vous avez transformé cette affaire en affaire Macron, puisque l'exécutif refuse de venir s'exprimer. Or, quand l'exécutif refuse de venir s'exprimer, c'est peut-être parce que la situation est plus gr...

Alors oui, compte tenu de votre comportement, nous n'avons aucune raison d'avoir confiance en vous. La commission d'enquête refuse toute une série d'auditions, qui sont évidemment essentielles pour l'émergence de la vérité, tandis que la présidente de la commission des lois refuse l'évidence, à savoir qu'il faut accepter toutes les auditions ré...

En effet, cette commission d'enquête ne porte pas sur un attentat terroriste, elle ne porte pas sur un acte commis par un gouvernement étranger, mais sur un sujet qui engage votre responsabilité, …

… qui engage la responsabilité de la présidence de la République. Et, parce que cela engage votre responsabilité, vous ne pouvez pas limiter les auditions qui seront effectuées par cette commission d'enquête.

Commencez par dire : « Oui, la commission d'enquête entendra toute personne que réclame l'opposition » et peut-être alors le fil de la confiance sera-t-il renoué. Mais en l'état, il est évident que le débat sur la révision constitutionnelle ne reprendra pas.

Monsieur le président, nous avons appris ce matin que M. Benalla était titulaire d'un badge H… Il est incroyable, ce monsieur : chaque fois qu'on ouvre une porte, il est derrière. Il fait tout : il est responsable de la sécurité, conseiller politique, organisateur de voyages, coach sportif !

Le moins que l'on puisse dire, c'est que cela commence vraiment à nous interroger. En règle générale, ce badge est réservé aux responsables ou aux conseillers politiques, et je m'étonne d'autant plus que l'article 26-VI-A de l'instruction générale du bureau de l'Assemblée nationale indique : « Sont admis dans les couloirs d'accès à l'hémicycle...

L'affaire que nous vivons est extrêmement grave, il n'y a que vous, à La République en marche, qui ne le voyez pas. Sortez donc dans la rue et demandez aux Français ce qui les intéresse aujourd'hui : …

… est-ce de connaître la vérité sur ce qu'ils considèrent déjà comme une affaire d'État ou de savoir si l'examen du projet de loi constitutionnelle sera achevé ? Sérieusement ? Le vote de l'Assemblée nationale sur la révision de la Constitution peut attendre le mois de septembre ; il peut attendre octobre ; il peut même attendre novembre tant c...

Eh oui, M. Crase est un employé d'En Marche. Eh oui, les mensonges destinés à couvrir M. Benalla ont aussi protégé M. Crase.

Oui, ceux qui, en violation de l'article 40 du code de procédure pénale, se sont abstenus de saisir la justice, alors que des faits très graves de violence en réunion et d'usurpation d'autorité ont été commis, ont non seulement couvert un employé du Président de la République, mais également un salarié d'En Marche. Comme vous êtes mis en cause...

En effet, si c'est vous qui décidiez de l'identité des personnes auditionnées, nous ne serions plus en démocratie et un doute entourerait bien évidemment les résultats de cette commission d'enquête. Madame la ministre, vous dites qu'il s'agit d'une affaire individuelle. Ce n'est bien entendu pas le cas, et vous le savez. Vous savez que M. Bena...

Oui, vous savez que cette affaire a des conséquences politiques, puisqu'il semblerait que M. Benalla souhaitait modifier le fonctionnement du groupe de sécurité de la présidence de la République – GSPR – et le soustraire à l'autorité de la police nationale pour le placer sous la tutelle de l'Élysée. Le but était de pouvoir choisir les personnes...