Les amendements de Michel Castellani pour ce dossier

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M. Acquaviva, M. Colombani et moi-même regrettons, nous aussi, que, pour les filières tendues, il faille choisir entre les bacheliers. Nous nous demandons sur quels critères autres que les notes obtenues au baccalauréat ou le livret scolaire, il serait possible de travailler. Cet amendement propose, dans le cadre du dispositif proposé, un autr...

Pour les mêmes raisons que précédemment, il est, cette fois, proposé de prendre en compte la participation du lycéen à la vie syndicale de son lycée, preuve évidemment d'engagement citoyen et aussi de maturité.

Ce qui pose problème, c'est l'embouteillage à l'entrée de l'enseignement supérieur, qui contraint à sélectionner les lycéens à l'entrée de la filière de leur choix. Je le comprends et le regrette autant que le président Mélenchon ou que tout autre député siégeant ici même. Il ne faut pas dénaturer le sens des amendements que j'ai déposés. Puisq...

Dans toute politique d'enseignement supérieur, l'objectif premier devrait être, presque par définition, d'élever le niveau général de qualification. Cela passe par une meilleure préparation des lycéens à la poursuite d'études dans le supérieur. À la sortie du bac, combien d'entre eux, ne sachant où aller, choisissent au petit bonheur la chance ...

Nous souhaitons qu'il y ait une volonté politique forte d'accompagner, à travers la France, tous ces personnels dans leur mission, qui est d'ouvrir l'avenir aux étudiants et, à travers eux, à la société tout entière. Nous apprécierons ce texte à la lumière de ce qu'il sera dans sa forme définitive.

Tout le monde est d'accord sur cette procédure d'accompagnement qui est effectivement essentielle à la réussite pédagogique. Nous nous posons cependant des questions, car le dispositif est un véritable casse-tête. Il suppose en effet que le responsable pédagogique de chaque filière connaisse chaque étudiant individuellement.

Cela suppose qu'il dispose du personnel adéquat, cela suppose d'adapter les emplois du temps et de gérer l'occupation des salles… Bref, cela suppose toute une organisation ainsi que des moyens financiers. Si nous sommes évidemment d'accord sur le fond, nous nous interrogeons cependant sur la faisabilité de cette procédure.

Pour nous, ces amendements sont frappés du sceau du bon sens. Loin de nous l'idée d'opposer l'aspect culturel et l'aspect utilitaire de la formation, les deux devant bien entendu fonctionner ensemble, mais nous connaissons tous des étudiants qui partent un peu à l'aventure sans savoir où ils vont. Nous considérons que c'est une très bonne chose...