Les amendements de Nicolas Dupont-Aignan pour ce dossier

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Il n'y a pas de démocratie sans confiance, et celle-ci repose sur la vérité. Or je lis à l'instant dans un magazine, Les Inrockuptibles…

… que la conseillère presse du Président de la République, Mme Ndiaye, dit clairement : « J'assume parfaitement de mentir pour protéger le Président. » Si une collaboratrice très proche du Président de la République, en pleine crise institutionnelle et alors qu'il y a tant de difficultés, accepte de mentir.. ,

… cela veut dire que, au plus haut sommet de l'État, le mensonge permanent a été érigé en système. Et vous voudriez que l'on délibère dans la sérénité, devant les Français, d'un projet de loi censé restaurer la confiance ? Mais la confiance, mes chers collègues, exige un minimum de vérité et de vertu au sens de Montesquieu ! Vous savez très bie...

Voilà la réalité ! Ce n'est pas une affaire Collomb, pas même une affaire Philippe ; c'est une affaire Macron, et vous le savez très bien. Je vous demande donc, mes chers collègues, à vous et à M. le président de l'Assemblée que je sais sage : ne croyez-vous pas qu'il serait opportun que chacun d'entre nous retourne dans sa circonscription écou...

Profitez de ce week-end pour faire le marché demain matin, aller au club de foot voir les jeunes qui s'entraînent, visiter les commerces, écouter votre famille, et vous verrez que les Français sont en colère devant votre comportement !

Vous les avez trompés et ils attendent de vous au moins que vous participiez à la manifestation de la vérité – l'enjeu de la commission d'enquête. Alors nous pourrons reprendre nos travaux pour être de vrais constituants imprégnés d'une volonté de vérité et de vertu.

Madame la garde des sceaux, je voudrais avoir votre sentiment sur ce qui se passe, car vous êtes bien muette !

Le Gouvernement ayant plusieurs positions, tant dans le temps qu'entre les ministres, vous ne devez pas savoir quoi nous dire. Mais va-t-on offrir ce spectacle plus longtemps aux yeux de nos concitoyens ?

Vous ne pouvez pas, d'un côté, revendiquer le statut de majorité investie par le suffrage universel, et de l'autre, refuser les moyens de débloquer la situation. Et le seul moyen objectif, sincère et conforme à l'esprit des lois pour y parvenir, dans un régime parlementaire démocratique, c'est que le ministre de l'intérieur, dont l'agenda est a...

Je regardais avec ironie le rapport de la commission des lois, intitulé « Démocratie plus représentative, responsable et efficace ». Le Président de la République, est-il écrit, « a fait de la modernisation des institutions un objectif majeur de son mandat, de nature à restaurer le lien de confiance entre les citoyens et leurs gouvernants ».

Plutôt que de nous chamailler – puisque les Français nous regardent – , cette seule introduction devrait collectivement nous obliger à interrompre nos débats pour entendre le ministre de l'intérieur, autrement dit à jouer, tout simplement, notre rôle de représentants du peuple. Les Français attendent en effet de l'Assemblée nationale qu'elle le...

Pourquoi même suspendre nos débats, au milieu de nos joutes oratoires, alors que le ministre de l'intérieur, s'il n'a rien à se reprocher, peut venir s'exprimer devant nous ? Le choix est très simple : soit le ministre de l'intérieur vient, dit la vérité et sauve sa conscience, soit il ne vient pas et il doit alors démissionner. La réalité, en...

Je vous le dis très clairement : arrêtons ces débats absurdes ; suspendons provisoirement l'examen du projet de loi constitutionnelle, …

L'idée de M. Mélenchon est très bonne. Je voterai cet amendement, car j'ai expérimenté à deux reprises la quête de signatures. Remplacer les maires par les citoyens pour le parrainage serait le meilleur moyen d'éviter l'organisation de la sélection des candidats par les grands partis. Que ce soit par le biais des banques ou des maires, des par...

Il s'agit d'une disposition fondamentale, qui redonnerait la parole aux millions de Français qui ne trouvent, parmi les candidats, personne qui soit vraiment digne de leurs suffrages. Selon moi, cette mesure bouleverserait complètement notre système électoral, puisque nos concitoyens pourraient ainsi exprimer leur défiance sans déserter les urn...

Je reviens sur la question du référendum. Le présent amendement, comme celui présenté par M. Louis Aliot, propose dans un premier temps d'ouvrir le champ de l'article 11 en libérant complètement l'usage du référendum par le Président de la République. Il propose ensuite de créer un vrai référendum d'initiative populaire, c'est-à-dire de faire s...

Je regrette que Mme la garde des sceaux ne précise pas sa pensée, à l'occasion de la réponse qu'elle aurait pu me faire, sur les domaines dans lesquels le peuple ne serait pas assez avisé pour pouvoir trancher. Cela aurait été intéressant d'avoir son avis. Je rappelle qu'en Suisse, petit pays, mais grand par son aspect démocratique, les Suisses...

Sans vouloir allonger les débats, c'est la raison pour laquelle je proposais la modification et l'élargissement de l'article 11.

Je ferai deux remarques. La première est que je suis stupéfait de voir le président Ferrand opposer le Parlement et le peuple qui s'exprimerait par référendum. En effet, nous sommes les représentants du peuple et nous n'avons pas peur des référendums. La vraie opposition est avec l'exécutif – et, en fait, avec Bruxelles, qui a accaparé une gran...

Je voudrais répondre sur deux points. D'abord, monsieur le président Ferrand, je vous invite à regarder le système suisse de plus près et à ne pas le caricaturer. Je pense d'ailleurs que notre assemblée ferait mieux de réfléchir. Souvenez-vous du deuxième tour des élections législatives : sur 45 millions d'électeurs, il n'y a eu que 20 millions...