Les amendements de Olivier Faure pour ce dossier

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Madame la ministre, si vous étiez et de droite et de gauche, vous écouteriez ce que vous disent les Républicains et les députés qui siègent de ce côté-ci de l'hémicycle. Malheureusement, vous n'êtes ni à droite ni à gauche, vous êtes nulle part.

La vie dans laquelle vous prétendez être n'est pas celle que vivent nos concitoyens. Ce débat n'est pas médiocre, il dit qui nous sommes, quelle société nous voulons avoir, avec qui nous voulons la construire, qui nous considérons comme perdants, qui nous considérons comme gagnants. Vous avez fait un choix. Vous dites : « la croissance revient,...

On peut se former à tout âge, mais il est difficile de trouver une entreprise qui vous reprenne à 58 ans. Si vous viviez dans le monde réel, vous sauriez qu'il est très difficile de trouver un emploi après 50 ans !

Madame la ministre, vous avez évoqué quatre secteurs prioritaires. Je crois avoir compris, dans le discours gouvernemental, que l'un d'entre eux était celui du handicap. Or vous ne couvrez même pas les associations qui visent à aider les personnes en situation de handicap. L'Association des paralysés de France, que nous avons reçue aujourd'hui,...

Je m'imagine à votre place. Quand un groupe d'opposition vous reproche quelque chose, je conçois que vous puissiez passer outre ; quand plusieurs groupes, sur des bancs situés de part et d'autre de l'hémicycle, vous disent la même chose, je me dis que cela doit vous toucher. Mais quand une partie de votre propre majorité vous dit « Ne faites pa...

Si, vraiment, vous voulez réhabiliter le travail parlementaire, si, vraiment, vous pensez que cela a un sens de se réunir dans cet hémicycle et de nouer un dialogue qui permet de dépasser les clivages, alors écoutez ce qui vous est dit de part et d'autre, y compris dans votre propre majorité – si je comprends bien ce que vient de dire le MODEM.

Le rapporteur spécial vient de dire qu'il n'était pas possible d'aller au-delà de la hausse des crédits alloués aux entreprises de l'IAE : pourrait-il nous expliquer ce que cela signifie ? J'ai pourtant cru comprendre, au cours de cette discussion budgétaire, que vous pouviez beaucoup : vous avez notamment pu beaucoup dans la première partie de...

Je crains en effet qu'une baisse uniforme des crédits qui leur sont alloués ne touche également celles qui fonctionnent. Comment cette baisse va-t-elle donc s'opérer ?

Je veux, à mon tour, souligner l'importance des entreprises adaptées, y compris pour des salariés ordinaires qui, après un accident du travail sont obligés, d'y travailler. Nous savons tous à quel point ces entreprises sont utiles. J'aimerais comprendre pourquoi il est vous est si difficile, madame la ministre, d'accéder à la demande que vous ...

Je profite, monsieur le président, de ce que nous ayons un peu de temps avant le scrutin public. Pendant toute la soirée, le Gouvernement nous aura dit croire aux emplois aidés, croire à l'insertion par l'économie, croire aux maisons de l'emploi, croire aux entreprises adaptées. Bref, vous croyez à beaucoup de choses, mais vous pratiquez peu. ...

Monsieur le président, monsieur le ministre de l'action et des comptes publics, mes chers collègues, il existait une autre voie. Tel est le sens du contre-budget qui a été présenté, au nom du groupe Nouvelle Gauche, par Valérie Rabault et Christine Pires Beaune. Nous y avons montré qu'avec le même objectif de maîtrise du déficit, il était poss...

Vous avez également supprimé l'impôt de solidarité sur la fortune. Nouveau chèque en blanc, après celui de la flat tax. Aucune condition n'est fixée. Vous prétendez libérer des capitaux qui s'investiront dans les placements à risque, mais aucune obligation n'est imposée aux grands gagnants de ce loto fiscal ! Et quand bien même cette manne sera...

Valérie Rabault l'a prouvé durant le débat parlementaire, souvenez-vous. C'est une faute parce que ce n'est pas au secours des entreprises que vous vous portez, mais de la fortune personnelle des détenteurs de capitaux. Une faute parce que c'est la cohésion sociale que vous abîmez tout en affaiblissant le consentement même à l'impôt. Comment e...

Ces choix-là sont ceux que la gauche a toujours combattus. Votre nouveau monde fiscal est un moyen-âge. Nous voterons unanimement contre ce qui, au yeux de tous les Français, apparaît comme une injustice insupportable.

Monsieur le ministre, dans toutes les bonnes organisations qui fonctionnent en duo, il y a un good cop et un bad cop. Hier, nous avons apparemment entamé la discussion sur l'aide publique au développement avec le bad cop. Nous aimerions ce soir nous adresser au good cop, qui nous permettra d'atteindre l'objectif fixé par le Président de la Répu...

Sous tous les mandats, nous avons cherché, à gauche comme à droite, à le faire avancer. Nous souhaitons nous y employer à nouveau ce soir.

Bertrand Pancher a tout dit. Ce que vous dites ici, monsieur le ministre, n'est pas tout à fait la même chose que ce que dit le Président de la République. On aimerait parfois que le « en même temps » soit vraiment « en même temps », et que vous soyez les uns et les autres sur la même ligne : il ne doit pas y avoir, d'un côté, des engagements p...

Quelques jours après la décision du Comité international olympique – CIO – d'attribuer les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris, la baisse envisagée de 7,5 % du budget des sports est un signal extrêmement négatif. Nous souhaitons évidemment que cette baisse sans précédent, qui aurait des conséquences dramatiques, ne soit pas opérée....

Les arguments que vous développez, monsieur le ministre, sont à l'opposé de ceux que vous avez développés hier. Hier, vous vouliez un droit de tirage pour les grandes fortunes, expliquant qu'il fallait encourager l'investissement productif. Aujourd'hui, vous supprimez un crédit d'impôt qui va directement aux entreprises qui font de la rénovatio...

Bien sûr que ce n'est pas qu'une affaire d'argent, nous ne parlons pas du PSG ! Nous parlons du CNDS, qui finance le « sport pour tous ». Nous dire que nous avons une approche mercantile… Les bras m'en tombent. Je n'ai pas d'autre argument. Je ne peux pas convaincre des gens qui sont à ce point éloignés de la réalité du terrain que nous vivons ...