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Bioéthique
(Article 1er)


Les interventions de Philippe Berta


Les amendements de Philippe Berta pour ce dossier

8 interventions trouvées.

J'ai l'impression que nous sommes déjà en train d'examiner le projet de loi de financement de la sécurité sociale – PLFSS – et que nous nous sommes trompés d'ordre du jour. J'insiste d'abord sur le fait qu'une très grande proportion des PMA chez les couples hétérosexuels est de type idiopathique : nous n'avons rien découvert qui explique ces in...

La majorité de ces couples auront d'ailleurs leur deuxième enfant par voie naturelle. J'espère qu'on ne leur demandera pas un remboursement pour le premier !

Car peut-être certains voudraient-ils aller jusque-là… Pour ce qui concerne le remboursement, certains font preuve de fausse naïveté. Cela a été dit : l'essentiel des études médicales préalables à la fécondation in vitro, à la PMA pour les couples est déjà pris en charge par notre système de santé. Il ne faut pas nier la réalité. Quant à l'ho...

Vous mettez justement le doigt sur la difficulté : on ne peut pas définir la qualité d'un embryon car on manque énormément de critères. Cette notion est totalement dépendante de l'opérateur : deux biologistes différents dans deux centres de fécondation in vitro différents n'auront pas forcément la même appréciation. Il n'y a rien de moléculaire...

Cela a déjà été dit, mais il faut le rappeler régulièrement : la PMA par fécondation in vitro est un parcours du combattant, et ses chances de succès sont extrêmement faibles – 15 %, 16 %, 20 % au maximum. Dès lors qu'il est possible d'éviter la PMA par fécondation in vitro et de se rabattre sur l'insémination, il n'y a pas à hésiter : il faut ...

Les Allemands sont liés à leur histoire, mais les Suisses ont voulu copier leur modèle : ce fut un échec patent, ils reviennent actuellement aux pratiques initiales.

Il est bon de préciser à nouveau que les embryons surnuméraires sont destinés à la destruction. Et, en effet, le couple peut décider que l'embryon, avant qu'il ne soit détruit, soit l'objet de recherches – mais, de toute façon, j'y insiste, l'embryon sera détruit.

Il n'a jamais été créé et il ne sera jamais créé, en France, d'embryons destinés à la recherche. Pour ce qui est des cellules souches pluripotentes induites, les cellules IPS, je ferai la même réponse qu'en commission : nous aimerions qu'elles soient l'outil rêvé qui se substitue au reste, mais nous n'en sommes pas là. Il s'agit de cellules ma...