Les amendements de Philippe Gosselin pour ce dossier

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Fait nouveau, les avocats jettent leur robe depuis des semaines et des semaines. Ils sont soutenus par l'opinion publique, ce qui n'était pas gagné, car ils renvoient l'image d'une profession un peu bourgeoise, dont les membres ont les moyens. La réalité est évidemment tout autre : cette profession est en train de se paupériser, et de nombreux ...

En effet, ils participent grandement au fonctionnement de la justice, grâce à l'aide juridictionnelle et à leur présence vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans les prétoires et dès la première heure des gardes à vue. Or vous êtes en train de les mettre sur la touche. Les avocats contribuent à la solidarité avec le régime général, à hauteur ...

Nous n'avons pas de ses nouvelles. Comme d'autres, je pourrai dire, avant de monter à l'échafaud : « A-t-on des nouvelles de Me François ? » La réponse est non, et les têtes qui vont tomber sont celles des avocats.

Oui, car vous en êtes le premier signataire, monsieur le président. J'essaierai d'être un bon porte-parole. Force est de constater que le monde des marins est un monde singulier, si ce n'est un monde à part : leur taux de mortalité des marins est hors norme ; leur rythme de vie est atypique ; certains d'entre eux sont rémunérés à la part, ce q...

Je me fonde sur les articles 100 et 58 : on va vous faire un joli mix ! Le groupe Les Républicains ne peut pas accepter les propos inqualifiables du rapporteur

à l'adresse de collègues députés – des élus de la nation, qui ont leur légitimité. On pense ce que l'on veut sur ces bancs – c'est la grandeur de la démocratie – , mais on ne s'adresse pas à une partie de l'hémicycle, à des collègues, en disant : « Vous n'êtes rien » !

C'est inqualifiable, c'est indigne. Reprenez-vous ! Si vous perdez vos nerfs après trois semaines de débat, allez vous coucher, cela fera du bien à tout le monde !

C'est un dérapage incontrôlé de la part du rapporteur, et qui nuit au bon déroulement de nos débats. Second point : que le rapporteur s'amuse à faire de l'humour de mauvais aloi, c'est son affaire, mais nous ne sommes pas dans une salle de gare, ni au café du commerce, ni dans une téléréalité ;

nous sommes dans un débat relatif aux retraites. Je peux vous assurer qu'aucun de nos concitoyens nés en 1975, 1980 ou 1993 n'a trouvé ce trait d'humour particulièrement pertinent !

Quand il s'agit de réformer la vie de millions de nos concitoyens, on ne prend pas le sujet à la légère, avec de l'humour à deux balles ; on débat, quand bien même le débat ne vous siérait pas ! Cela s'appelle être responsable !

Mais si, c'est de la mise en scène ! C'est de la mise en scène, mais c'est du bien mauvais théâtre. Vous êtes en train de nous préparer le recours à l'article 49, alinéa 3 de la Constitution. C'est de la mascarade ! Méfiez-vous, l'arroseur arrosé n'est pas loin !