Les amendements de Philippe Gosselin pour ce dossier

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Je ne veux pas insister outre mesure sur le mouvement des gilets jaunes – bien des choses ont été dites à ce sujet et je ne tiens pas à polémiquer à cette heure de l'après-midi – , mais, au-delà de ce mouvement, c'est une forme de désespérance qui s'exprime aujourd'hui. Samedi, j'ai reçu, tout comme d'autres collègues, plusieurs représentants ...

… mais au sein de l'opposition, c'est qu'il y a une raison. Au-delà des postures politiques, c'est un appel pressant qui vous est lancé et nous espérons que vous l'entendrez dans l'intérêt de l'agriculture et du monde rural. Il est urgent de refonder le pacte qui lie l'agriculture à la nation. Cela passe aussi par des mesures de ce type.

Je veux bien que le rapporteur général nous fasse des réponses un peu développées, à condition que ces développements soient judicieux. Monsieur Véran, vous savez bien que la technique parlementaire nous empêche de faire autrement. Il faut gager certains amendements : on le fait sur le tabac, cela pourrait être sur autre chose. Vous n'ignorez p...

Monsieur le ministre, ce que vous nous proposez n'est pas équilibré : vous ne pouvez pas dire qu'avec 39 millions d'euros en moins, le compte y est. Nombre de nos collègues l'ont dit, y compris, d'ailleurs, certains de la majorité. Quand les mêmes arguments se retrouvent sur tous les bancs de cet hémicycle, il arrive un moment où l'on doit s'in...

Je veux à mon tour relever quelques incohérences dans cette transformation du CICE par un coup de baguette magique. Cette opération fera des perdants, notamment les chefs d'entreprise, puisque les charges patronales ne seront compensées qu'à partir du 1er octobre 2019.

Mais non, ma chère collègue : vous n'ignorez pas qu'il y a ici un joli tour de passe-passe, dont nous reparlerons. Je voulais en tout cas le dénoncer. Je veux également revenir sur la suppression du dispositif TODE, car elle mettra à mal notre agriculture, pourtant déjà bien souffrante. La loi EGALIM, affirme le ministre de l'agriculture, est ...

… employés par des exploitations qui subissent déjà des distorsions de concurrence : 190 euros de moins par mois et par contrat, c'est énorme ! Nos voisins allemands et espagnols ont des coûts bien moins élevés. Si l'on ne va pas au-delà des mesures qui nous sont ici proposées, c'est donc l'agriculture française qui sera sacrifiée. Voilà pourqu...