Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

9 interventions trouvées.

C'est avec beaucoup d'émotion et d'humilité que je prends la parole devant vous cet après-midi. En effet, sur ces questions, mon opinion a évolué ces dernières années, influencée à la fois par mes quarante ans d'expérience professionnelle de soignant, par les drames familiaux que j'ai vécus et, malheureusement, après que des amis m'ont été reti...

Mes chers collègues, j'ai rarement vu la moitié des parlementaires réclamer d'une seule voix le droit de débattre. Pourtant, n'est-ce pas la moindre des choses pour des parlementaires, des représentants de la nation, du peuple, qui nous regarde ? J'ai rarement vu un parlementaire accepter que son texte soit nourri des apports des uns et des aut...

On a oublié aussi qu'il s'agissait alors d'un sujet clivant : j'étais là lorsqu'Alain Claeys et Jean Leonetti ont commencé à se parler et, croyez-moi, ce n'était pas évident au départ ! Pourtant, ils l'ont fait, et aujourd'hui, ils nous regardent. Si nous devons, en tant qu'élus, toujours marcher en tête, être les guides, nous devons aussi ent...

la loi de 2016 créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, dite loi Claeys-Leonetti. Alors, comme l'a très bien dit M. le ministre, n'opposons pas les soins palliatifs et ce que nous voulons pour la fin de vie ; il s'agit de deux sujets différents. En 2016, à la tribune depuis laquelle je vous parle, Jean Le...

que ce n'est pas bien, car ceux qui déplorent que le Parlement ne serve à rien sont ceux-là mêmes qui le bloquent ; cela, je ne puis l'accepter !

Notre groupe, celui des démocrates, est divisé : certains sont pour ; d'autres sont contre. Mes collègues sont tous devant moi, et je leur dis, avec le plus grand des respects, qu'il s'agit de donner un droit nouveau. Ce droit n'est pas une obligation, il est assorti de garanties, on ne fera pas n'importe quoi.

En effet, c'est un collège de médecins qui accompagnera la décision prise par une personne lucide ou, pour ceux qui ne le seraient plus, par une personne de confiance. Ces mots, « tiers de confiance », ce n'est pas rien ! Ils désignent quelqu'un à qui on a confié ses volontés pour la fin de sa vie. J'ai en mémoire Jean-Claude, un de mes grands...

Un mot pour conclure : vous savez tous, mes chers collègues, qu'il y a eu des avortements clandestins jusqu'à ce que Simone Veil ait le courage, à cette tribune, de dire les choses.

Vous savez tous, mes chers collègues, qu'il y a eu des PMA clandestines – je sais de quoi je parle, puisque j'ai travaillé avec Jacques Testart, qui a réalisé les premières fécondations in vitro, en 1982. Et je ne veux plus de ces fins de vie et euthanasies clandestines dans mon pays, la France, cette grande démocratie.