Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier

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Le groupe Libertés et territoires ne s'associera pas non plus, évidemment, à cette motion de rejet préalable, et ce pour une raison simple, très clairement énoncée par Paul Christophe : il y a urgence à agir et à apporter des réponses. Nos collègues de La France insoumise connaissent comme moi la situation des urgences : très franchement, la me...

Vous avez terminé votre intervention, madame la ministre, en soulignant que, pour l'accès aux soins, le combat ne faisait que commencer. Sur ce sujet, qui nous tient à coeur, vous avez raison. Le combat, on le sait, sera de longue haleine. Je vous félicite sur un point qui me tenait aussi à coeur : le dossier médical partagé et les plateformes...

Il y va, me semble-t-il, de la cohésion territoriale. Mon autre regret porte sur le rythme du déploiement des 400 médecins dans les zones sous-dotées et des 4 000 assistants médicaux de territoire.

Pour en avoir parlé avec le responsable de l'ARS – Agence régionale de santé – de ma région il y a quelques jours, je plaide pour une accélération sur ce point, car les attentes sont fortes : chaque trimestre, chaque année, on constate en effet que l'accès aux soins, hélas, recule sur le territoire. Il est donc urgent de voter le présent texte...

Madame la ministre, nous avions abordé l'examen de ce texte avec des attentes et avec des réserves ; il s'achève avec un sentiment de déception. C'est une déception sur la forme, évidemment. Comment espériez-vous recueillir notre assentiment sur ce texte en y introduisant une habilitation du Gouvernement à rédiger pas moins de six ordonnances ?...

Nous sommes parvenus à faire adopter des amendements visant à associer davantage les parlementaires et les élus locaux aux aménagements en matière de santé dans les territoires, avec pour seule ambition de remettre le patient au coeur de notre système de santé. Déception donc, et amertume, madame la ministre, tels sont nos sentiments à l'issue...

Il n'est pas neuf car il faisait partie des vingt-quatre propositions de la commission d'enquête parlementaire sur l'égal accès aux soins des Français sur l'ensemble du territoire, laquelle avait entraîné une adhésion générale. Je le rappelle à toutes fins utiles. Il vise à encourager les médecins retraités qui acceptent de consacrer du temps ...

Très rapidement, je tiens à remercier la ministre de son écoute sur cette question. Je pense que nous avons avancé. Il faut regarder la situation chaque année et adapter le dispositif en conséquence.

Il est vrai, madame la ministre, qu'il existe le FIR. Francis Vercamer n'est pas là, mais comme cela fait plus de dix ans que je l'entends défendre cette position, je parlerai pour lui. Régionaliser les fonds ou passer d'un ONDAM à des ORDAM, ce n'est pas tout à fait la même chose. Je ne nie pas que vous apportiez un certain nombre de réponses ...

J'entends bien, madame la ministre : ce n'est pas aux élus locaux de fixer les critères qui conduisent à définir les zones sous-denses ou surdenses. Mais nous ne demandons pas cela. Certains critères sont fixés au niveau du ministère et de sa déclinaison, les ARS, d'accord ; mais, avant d'opérer cette classification, il faut un échange, aussi d...

Jean-Pierre Door a très bien dit les choses : on sait très bien qu'un rendez-vous chez un ophtalmo, c'est six à dix-huit mois d'attente. Son amendement propose en outre un moyen d'améliorer la formation des opticiens en la plaçant au niveau européen des LMD. Cela permettrait, madame la ministre, d'apporter une réponse à ceux pour lesquels il es...

Madame la ministre, je vous ai écoutée avec beaucoup d'attention. Vous vous mobilisez pour trouver des solutions à la désertification médicale : nous menons ce combat depuis longtemps, avant que vous n'arriviez aux responsabilités. Nous avons déjà tout essayé, vous l'avez reconnu vous-même, y compris les mesures financières – que ceux qui doute...

La plus grande des injustices est de ne pas avoir accès aux soins. Même la présidente du conseil de l'ordre de mon département est favorable à des mesures de régulation. J'ai été combattu par les députés Les Républicains, par les socialistes, même par certains qui étaient au Front de gauche ou ailleurs, mais maintenant nous nous unissons tous p...

La grosse difficulté pour la découverte de l'exercice libéral par les jeunes futurs médecins tient à la formation trop centrée sur les CHU – ce qui, dans le jargon, s'appelle l'hospitalo-centrisme. Nous proposons donc de faire en sorte que ces jeunes internes fassent de plus en plus de stages sur des terrains de médecine libérale : maisons de s...

Comme vient de le dire Guillaume Garot, vous vous appuyez, madame la ministre, sur l'incitation, mais seulement au niveau de la phase aval. Des logements, des maîtres de stage, c'est parfait, mais si vous ne traitez pas la phase amont, vous pourrez faire tout ce que vous voudrez, en aval, les choses ne marcheront pas. Dans la phase amont, il fa...

À vous entendre, madame la ministre, vous semblez dire : « ce n'est pas mon champ ministériel, donc je ne peux pas vous répondre ». Je suis un peu surpris de cette réponse. Pardonnez-moi, mais on ne vous a pas parlé de formation, mais d'exercice libéral pour ces professionnels de santé en situation de handicap. Il faut mettre l'accent le plus m...

Je vous ai écoutée avec attention, madame la ministre, mais je n'ai pas été complètement convaincu. Nous n'avons malheureusement pas obtenu tous les éléments de réponse aux nombreuses questions que nous vous avons posées. Comme l'a indiqué Philippe Gosselin, il faut faire en sorte, bien sûr, que les professionnels de santé se forment et soient...

Madame la ministre, vous nous parlez d'organismes privés de formation à but lucratif, sans lien avec l'industrie. Pouvez-vous déjà nous livrer certains éléments d'appréciation, notamment en matière de coût ? Combien de médecins par an pourront être recertifiés à la fréquence que vous souhaitez définir ? Quel impact aura cette disposition sur le...

Je ne vous comprends pas, madame la ministre. Vous affirmiez tout à l'heure que les patients étaient demandeurs d'une requalification des professionnels de santé. La moindre des choses est de permettre à ceux qui accomplissent cet effort de le faire connaître. Je reviens à votre argument : comment le patient saura-t-il, à défaut d'affichage obl...

Les mots ont un sens : ce texte ne supprime pas le numerus clausus. Le supprimer reviendrait à éliminer toute sélection. Tel n'est pas le but de ce projet de loi, qui permettra d'augmenter de 20 % le nombre de médecins – ce qui correspond à la capacité supplémentaire de formation de nos universités. Ne jouons donc pas avec les mots : il nous fa...