Les amendements de Pierre Cordier pour ce dossier

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De quoi s'agissait-il ? Accorder aux parents qui ont la douleur de perdre un enfant douze jours de congés, au lieu de cinq actuellement. Il ne s'agit pas de polémiquer, mais les mots et les arguments utilisés par les membres de la majorité ont blessé, scandalisé, révolté nos concitoyens.

Je veux saluer la dignité de notre collègue Guy Bricout, qui a essayé – en vain – de vous convaincre.

Monsieur le Premier ministre, lors des réunions préparatoires entre votre cabinet et ceux de Mme Pénicaud, de M. Taquet et de Mme Schiappa, comment avez-vous abordé cette proposition de loi ? En séance, nous vous parlions deuil, traumatisme : vous avez répondu technique, juridique. Nous vous parlions humanité, vous avez répondu droit du travail.

Prenant conscience de l'absurdité de votre raisonnement, certains parmi vous ont reculé, mais avec maladresse et malhonnêteté. Depuis deux jours, nous entendons tout et n'importe quoi, des députés inventant des groupes de travail ou prétendant avoir voté contre la proposition de loi parce que « les douze jours étaient insuffisants ». Quelle ind...

Certains osent encore demander de faire preuve d'humanité à l'égard des députés présents jeudi dernier, et qui ont suivi comme des moutons vos consignes de vote.

Un ancien ministre ose même accuser notre collègue Guy Bricout d'avoir tenté un coup politique, alors que nous pensions tous que ce texte serait adopté à l'unanimité ! Monsieur le Premier ministre, ce n'est pas une erreur collective, mais une faute morale de votre majorité !

Néanmoins, la situation est trop grave, sensible et douloureuse pour ne pas nous rassembler. Alors, monsieur le Premier ministre, comment allons-nous avancer ensemble ? Comment allons-nous, collectivement, toutes sensibilités confondues, aider les familles à vivre leur deuil ?