Les amendements de Pierre Dharréville pour ce dossier

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Nous n'allons pas pouvoir en rester là. D'année en année, les budgets de la sécurité sociale se suivent, se ressemblent et s'assemblent, pour la priver des moyens nécessaires au plein accomplissement de ses missions. Celui qui nous avait été présenté l'an dernier, à pareille époque, a largement contribué à mettre le feu aux poudres dans le pay...

Sans vouloir faire insulte à Léonard de Vinci, c'est un peu comme la Joconde : quand on en entend parler, on est impatient de la voir, mais quand on la voit, on est déçu de constater que le tableau est tout petit.

Nous avons ici un budget étriqué, rabougri, rétréci – un projet de loi, non de financement, mais de sous-financement, d'appauvrissement, d'affaiblissement de la sécurité sociale. L'intention est claire : la sécurité sociale doit être corsetée pour diminuer la rémunération du travail. Il faut nourrir toujours plus une économie financiarisée, aux...

Le ministre parlait tout à l'heure des niches sociales : ce ne sont plus des niches, mais des cabanes, et vous allez finir par mettre la cabane sur le chien !

Malgré les apparences, le propos est grave. Cette année, vous nous proposez de mettre fin au principe de compensation intégrale de ces exonérations. On comprend pourquoi : les montants qu'elles atteignent – au bas mot 66 milliards d'euros, soit deux fois plus qu'en 2013, selon nos calculs – les rendent de plus en plus difficiles à compenser. Et...

ensuite du matériel pour ne pas être obligés de prodiguer des soins avec des surchaussures ou de bricoler des pieds à perfusion. Ils demandent l'arrêt des fermetures de lits et de services, ainsi que la reconnaissance qui leur est due. Dans le domaine de la santé, la souffrance au travail est évidente, comme en témoigne le rapport de la Cour d...

… je souhaitais donc saluer cette prise de conscience, sur l'ensemble des bancs, qui se traduit par diverses initiatives parlementaires. Restent le besoin d'un grand service public de l'accompagnement et celui d'une prise en charge à la hauteur. Avec moins de 300 millions d'euros, contre 6 milliards requis par le rapport Libault, nous sommes tr...