Les amendements de Pierre-Henri Dumont pour ce dossier

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Cet amendement est une nouvelle fois inspiré par le terrain. Je ne peux que regretter les réponses qui nous sont apportées, consistant à dire : « nous sommes en désaccord avec l'amendement et pour seule solution, nous vous proposons de mettre plus d'hommes sur le terrain ». Or, à moins de mettre un gendarme, un CRS, un gendarme mobile ou un po...

Le présent amendement est, lui aussi, issu du terrain. Nous n'avons droit qu'à des avis défavorables, sans aucune explication sur la manière de répondre à la crise migratoire qui agite le Calaisis, voire de la résoudre, si ce n'est en augmentant le nombre d'hommes présents. Or nous savons bien que c'est une course à l'échalote : plus on déploie...

… pour dire que sa loi allait profondément changer la vie des Calaisiens. Nos amendements ayant été rejetés, la réalité, mes chers collègues, c'est qu'il y a, dans ce projet de loi, zéro proposition concrète pour aider Calais et le Calaisis. Cela a été dénoncé par les députés présents sur le terrain, mais aussi par les associations qui viennent...

vous pouvez continuer à venir faire le tour de Calais accompagnés de caméras, mais, localement, la situation ne change pas : il y a toujours 700 migrants en situation irrégulière qui stagnent dans le Calaisis. En réalité, vous organisez l'impuissance publique à Calais.

Vous avez repris la distribution des repas, à la charge de l'État, très bien, mais, en même temps, vous continuez à tolérer…

… que des associations anarchistes distribuent des repas parallèlement, qu'elles souillent, voire polluent les terrains. Et cela, on ne peut pas le tolérer ! C'est l'impuissance publique que vous organisez !

Nous avions soulevé, au début de nos débats, il y a près d'une semaine, la question essentielle : ce gouvernement veut-il plus ou moins d'immigration ? Nous avons compris, au fur et à mesure des discussions, qu'il en voulait davantage. Pour notre part, sur les bancs du groupe Les Républicains, nous en voulons moins. À cette fin, nous vous propo...

Nous n'avons jamais remis en cause ce que vous venez d'évoquer, monsieur Marilossian. Je sais bien que les esprits s'échauffent et qu'il est parfois nécessaire de justifier sa présence ici, mais laissons libre cours au débat. Je remercie les membres du groupe La France insoumise d'avoir réécrit l'histoire. J'attends impatiemment leur petit liv...

… lorsqu'ils seront – je ne l'espère pas ! – au pouvoir. Mme la rapporteure nous dit que le droit du sol n'a pas à être limité et que nous ne devrions pas ouvrir le débat. Pardon, madame la rapporteure, mais celui qui a ouvert ce débat, il me semble bien que c'est le porte-parole du Gouvernement, Benjamin Griveaux, qui a annoncé pour Mayotte l...

Si ce n'est pas une remise en cause du droit du sol, je ne sais pas ce que c'est ! Par conséquent, au lieu de donner des leçons de morale aux uns et aux autres, balayez devant votre porte !

Je dois vous avouer ma satisfaction ce soir, car nous avons pu constater que le ministre d'État comme la rapporteure pouvaient faire une réponse à un groupe d'opposition autre que « oui » ou « non », « favorable » ou « défavorable ». Mais nous voudrions vous voir traiter les différents groupes de l'Assemblée nationale de la même façon. Quand un...

Madame la rapporteure, vous venez de déclarer que l'on faisait en sorte que les personnes qui arrivent en France via le regroupement familial soient accueillies dans une famille qui dispose de ressources suffisantes. Comment pouvez-vous considérer que pour une famille de six personnes, des ressources d'un montant total de 1 404,18 euros par moi...

En effet, au Canada, les seuils sont bien plus élevés : pour une personne, il faut ainsi justifier de 2 081 euros de revenus, alors qu'en France, on demande 1 100 euros. Je propose donc une hausse de ce montant, et que celui-ci soit augmenté de 25 % par personne supplémentaire.

Enfin, je signale qu'au Canada, que vous vénérez tant, mes chers collègues de la majorité, il y a une interdiction de bénéficier des aides sociales pendant une période de deux à trois ans si la personne qui arrive via le regroupement familial est majeure et ne travaille pas. Nous n'allons pas jusque-là. Alors, rejoignez-nous à mi-chemin !

Monsieur le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, vous étiez absent quand mon collègue Sébastien Huyghe a reposé nos différentes questions. Mme la ministre et M. le ministre d'État ont dû les noter, mais je vous les rappelle, monsieur le secrétaire d'État, puisque vous êtes le garant de la responsabilité du Gouvernement deva...

Nous souhaitons savoir quelles sont les modalités du plan de régularisation massive des sans-papiers annoncé par un député de votre majorité, monsieur le secrétaire d'État.

Par ailleurs – et je m'adresse plutôt ici au délégué général du mouvement En marche – nous aimerions connaître la teneur de l'étude d'impact sur l'extension du regroupement familial prévue par l'article 3 du projet de loi. Demander ces informations nous semble parfaitement cohérent. Nous attendons dès à présent des réponses, ainsi que sur la p...

Je sens un certain frémissement à l'idée que nous allons tous nous quitter pour deux semaines. Je souhaite simplement faire un exercice de sincérisation.

Puisque vous ne vous donnez a priori pas les moyens, dans ce projet de loi, d'expulser les clandestins et que vous continuez à estimer que le fait que 96 % des déboutés du droit d'asile restent en France sans être expulsés est in fine une bonne chose, il est nécessaire d'ajuster très légèrement le titre du projet de loi que nous nous apprêtons ...

Cet amendement vise à geler les contributions financières de la France au titre de l'aide au développement pour les pays qui refusent de reprendre leurs nationaux déboutés du droit d'asile en France et, plus globalement, toutes les personnes que la France ne désire plus avoir sur son territoire et qui ont fait l'objet d'une obligation de quitte...