Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Guillaume Chiche
Question N° 20365 au Ministère de la santé (retirée)


Question soumise le 11 juin 2019

Être alerté lorsque cette
question aura une réponse

e-mail
par e-mail

M. Guillaume Chiche attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur le manque d'information concernant les possibilités de reconstruction mammaire pour les femmes atteintes d'un cancer du sein et ayant subi une mastectomie. Selon l'INCA et l'Observatoire sociétal des cancers, deux tiers des femmes ayant subi une mastectomie à la suite d'un cancer du sein ne se font pas reconstruire la poitrine. Cela est dû tout d'abord à un choix personnel de celles-ci mais aussi à cause des coûts de cette reconstruction restant à leur charge et au manque d'informations concernant les techniques possibles et existantes. À l'heure actuelle, 75 % des reconstructions mammaires immédiates se font par prothèse. Malgré l'effort de plusieurs hôpitaux sur l'information de leurs patientes, les autres alternatives existantes ne leur sont souvent pas proposées. Les associations de patientes font par ailleurs état du fait que les plateformes mises à leur disposition n'apportent pas des éléments satisfaisants. Leurs données sont difficiles à trouver ou ne sont pas mises à jour. Ces manquements provoquent la colère des femmes qui ne disposent à l'heure actuelle que de très peu d'éléments sur les techniques visant à la reconstruction mammaire ou sur leurs dangers, comme il a été possible de le constater depuis l'affaire des prothèses frauduleuses PIP. Aussi, il l'alerte sur ce constat et l'interroge sur les dysfonctionnements des plateformes d'informations. Ainsi, il lui demande les solutions envisageables pour offrir une information complète et immédiate aux femmes ayant subi une mastectomie.

Retirée le 21 juin 2022 (fin de mandat)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.