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Élodie Jacquier-Laforge
Question N° 31844 au Ministère de l’enseignement supérieur (retirée)


Question soumise le 11 août 2020

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Mme Élodie Jacquier-Laforge interroge M. le ministre des solidarités et de la santé sur le retard de la France dans le domaine de la recherche en maïeutique. La Conférence nationale des enseignants en maïeutique (CNEMa) relève que la recherche en maïeutique peine à se développer en France faute de moyens. En effet, n'ayant pas de laboratoire dédié à la recherche en maïeutique, les sages-femmes ne peuvent pas être coordinatrices de projet en périnatalité pour répondre aux appels à projet du programme investissement avenir ou de l'Union européenne. De nombreuses sages-femmes se sont qualifiées dans la section Conseil national des universités (CNU) de leur spécialité de doctorat, il faut maintenir et encourager cette richesse académique en complément de celle générée par les nouvelles qualifications obtenues, notamment pour les recherches conduites en sciences sociales complémentaires et indispensables à la recherche translationnelle. Les sages-femmes enseignantes titulaires mises à disposition des universités se voient également refuser de participer à des recherches en qualité d'investigateur. Le nouveau statut hospitalier des sages-femmes mis en place en 2014 n'a pas institué de hiérarchie entre elles. Elles s'interrogent toujours sur le refus de leur accorder le statut plein et entier de praticiens hospitaliers au même titre que les médecins, dentistes ou pharmaciens. Elle lui demande la position du Gouvernement dans ce dossier.

Retirée le 21 juin 2022 (fin de mandat)

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