Les amendements de Robin Reda pour ce dossier

9 interventions trouvées.

Vous le savez, madame la garde des sceaux, je suis attentif aux rétropédalages par rapport aux engagements souscrits par le Président de la République. Or, alors que l'objectif initial était de fiscaliser l'IRFM, …

… nous en venons ici à un système beaucoup plus complexe. Il faudrait en profiter pour prendre en considération plusieurs éléments. D'abord, les différences territoriales – si du moins vous voulez toujours des députés « territorialisés » ; je vous ai bien entendue dire ce matin à la radio que vous désiriez un retour à la « pureté du rôle du pa...

J'imagine que ce sera l'étalon que vous choisirez, puisque c'est un tarif raisonnable à vos yeux ! Nous devons donner plus de moyens aux parlementaires. Il faut non seulement mieux contrôler leurs dépenses, traquer celles qui n'ont rien à voir avec les frais de mandat, assurément, mais aussi leur donner les moyens d'être des parlementaires lib...

Nous en sommes à l'article 3 de ce premier projet de loi et vous réussissez, madame la garde des sceaux, à écrire la palinodie de tout ce que nous chantent vos poètes de vertu depuis des mois. Par un exploit similaire, vous vous acharnez, dans votre précipitation, à construire une « loi confiance » à laquelle – si j'en crois les commentaires en...

Nous avons bien compris que, pour nos collègues de la France insoumise, toute loi discutée sous l'autorité de la Constitution de la Ve République était vaine. Si nous ne nions pas l'exercice de communication auquel se livre le Gouvernement, si nous ne nions pas la législation de l'émotion, maintes fois dénoncée lors de nos travaux en commission…

… nous ne sommes pas pour autant dans le refus ou le déni face à ce texte, qui doit être discuté. Oui, ce texte a régressé, par rapport à la version du Sénat. Oui, ce texte stigmatise davantage les parlementaires et les élus locaux que la haute fonction publique…

… mais ce n'est pas en rejetant la discussion de ce projet de loi que nous allons instaurer un climat favorable au rétablissement de la confiance chez nos concitoyens. Nous ne voulons pas rejeter la discussion. Nous ne voulons pas, surtout, nous défausser de nos responsabilités, qui sont grandes. Ce que nous voulons, c'est créer les conditions ...

passé par le filtre plus romantique de Jules Michelet : « Ils vont trop vite, ils se casseront le col ; Paris n'a pas été fait en un jour. »

Nous pensons qu'il faut prendre le temps de débattre, si nous ne voulons pas que ce texte ne fasse que s'ajouter à la trentaine de lois qui ont déjà, en vain, essayé de restaurer la confiance. Le groupe Les Républicains votera contre cette motion de rejet, afin de donner libre cours à la discussion sur ce projet de loi.