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Questions au gouvernement


Les interventions de Robin Reda


Les amendements de Robin Reda pour ce dossier

48 interventions trouvées.

Monsieur le Premier ministre, à l'approche des fêtes de Noël, la cinquième vague épidémique inquiète les Français. Nous observons tous le risque de contamination alors que la campagne vaccinale patine à nouveau et que les passes sanitaires expirent le 15 janvier.

Ici, sur les bancs des Républicains, nous avons toujours été, vous le savez, d'ardents défenseurs de la vaccination.

Comme durant toute la crise sanitaire, nous avions mis en garde contre les lourdeurs et les lenteurs. Vous vous étiez un peu rattrapés, mais aujourd'hui les dysfonctionnements sont de retour. Le rappel vaccinal, c'est le coup de pression sur les Français mais le coup de mou sur les doses !

Sur le terrain, les professionnels de santé en font les frais malgré leur implication totale depuis de longs mois dans la lutte contre le Covid. Pour que la campagne vaccinale batte son plein, il faut d'abord que tous les vaccins soient disponibles.

Ce sont pourtant eux que les Français plébiscitent et ils doivent pouvoir choisir. Les vaccins arrivent aussi trop lentement et certaines commandes sont incomplètes. Résultat : la file d'attente s'allonge, les risques augmentent, le nombre de vaccinés reste trop faible. Les cabinets médicaux et les pharmacies sont débordés et font office de ce...

Ne grippons pas la machine vaccinale au moment où nous en avons le plus besoin. Hier soir, dans votre allocution, monsieur le Premier ministre, les réponses ont manqué. Quand et comment comptez-vous accélérer vraiment la campagne de vaccination pour tous les Français en attente de leur rappel ?

Monsieur le Premier ministre, je souhaite à mon tour revenir sur les événements de la semaine dernière, à Saint-Chéron et à Boussy-Saint-Antoine, en Essonne, où deux adolescents ont été tués dans d'atroces affrontements de bandes. En pensant aux victimes et à leurs familles, je veux d'abord saluer les réactions instantanées et collectives des é...

Monsieur le Premier ministre, vous connaissez le slogan « La France est dans l'air ». Malheureusement, en ce moment, le pavillon aérien français est cloué au sol de nos aéroports. Depuis huit mois, la crise sanitaire est dévastatrice pour le secteur aérien.

Le trafic est en chute libre : pour les seuls aéroports de Paris, 75 % de passagers en moins et 13 milliards de pertes chaque mois. À ce rythme, que va devenir le transport aérien ? Que vont devenir nos aéroports, nos compagnies aériennes, nos infrastructures, notre industrie aéronautique, nos sous-traitants, nos assistants en escale, nos comme...

Alors que plane le risque d'un reconfinement, l'aérien ne survivra pas économiquement à une deuxième vague. Les conséquences de la crise seront déjà durables et historiques : le risque est grand que les Françaises et les Français soient confinés au sol pendant des années, faute du maintien des connexions aériennes. Monsieur le Premier ministre...

Puisque c'est vous qui m'avez répondu, madame la ministre, j'en profite pour souligner que, s'il y a bien un secteur économique qui est capable de réaliser une transition énergétique et d'innover, c'est celui du transport aérien.

Il faut lui faire toute confiance et s'opposer à tous les anathèmes proférés par ceux qui le combattent. Le transport aérien est nécessaire pour connecter nos vies, notre monde, nos territoires.

Monsieur le Premier ministre, l'annonce par le Président de la République du début du déconfinement le 11 mai a suscité à la fois excitation et angoisse chez nos concitoyens. Excitation de voir enfin le bout du tunnel de l'assignation à résidence. Angoisse quant au sentiment d'impréparation pour les jours d'après. Il faut reconnaître que, s'ag...

Monsieur le Premier ministre, la motion de censure qui sera soutenue par les membres du groupe Les Républicains, cet après-midi, viendra sanctionner la légèreté avec laquelle vous avez traité le dossier des retraites, …

… mais elle sanctionnera en réalité bien d'autres échecs, parmi lesquels celui que traduit la crise de l'hôpital public. Alors que l'arrivée annoncée de l'épidémie de coronavirus fait de notre système de santé une matriochka, nous faisons face à une crise dans la crise à l'hôpital. L'hôpital c'est un peu comme votre gouvernement : quand ceux q...

Entre la gestion des patients courants, l'intensification des urgences et le besoin d'espaces isolés d'accueil pour les patients touchés, les Français s'inquiètent de voir nos grands hôpitaux démunis face à la probable épidémie. Postes non pourvus, gardes à rallonge, personnels en souffrance : c'est toujours la réalité dans nos établissements d...

J'associe à ma question mon collègue Alain Ramadier, député de la Seine-Saint-Denis. Monsieur le Premier ministre, alors que le communautarisme et l'intégrisme fracturent notre pays, nous sommes inquiets pour notre idéal républicain. À quelques mois des élections municipales, il faut défendre notre République contre l'entrisme que pourraient pr...

Le Gouvernement a renoncé à combattre le communautarisme aux élections locales sur le terrain du droit, mais rien n'empêche pourtant d'agir contre sa dérive la plus radicale. Nous le savons, la menace est diffuse mais le risque, lui, est bien réel. Il faut instaurer une solide barrière à l'entrée pour éviter le risque terroriste au sein même de...

Le drame des attentats terroristes que nous avons connus jusqu'à présent s'accompagne, on le sait, d'une nouvelle phase plus pernicieuse, celle de l'infiltration de notre République pour la démanteler de l'intérieur.

Avec de nombreux collègues de la droite parlementaire, nous avons déposé une proposition de loi visant à permettre aux préfets de déclarer inéligible, sur preuves, tout candidat fiché au titre de l'antiterrorisme.